La mode minimaliste / hype cycle

En lisant l’article de La Clinique du Coureur qui porte sur une étude de runninginsight.com sur les ventes de chaussures de course, j’ai tout de suite fait un lien avec un billet de blogue que j’avais lu sur le site web d’une boîte de site web, Chalifour. Dans son article, La Clinique du Coureur nous explique que la raison pour laquelle il ne se vend pas plus de chaussures minimalistes est que les détaillants de chaussures ne proposent pas ces chaussures en magasin. C’est vrai. Sauf que c’est aussi vrai que 50% des consommateurs ont déjà acheté une paire de chaussures sur Internet, où l’influence du détaillant est faible, voir nulle. Et puis, si les coureurs désirent si ardemment des chaussures minimalistes, ils les achèteraient. Je suis persuadé que peu importe l’opinion des vendeurs / compagnies, l’offre de chaussures doivent refléter la demande avec un écart très faible.

Ceci m’amène à parler du Hype Cycle de Gartner. C’est drôle, parce que ce modèle a été développé pour expliquer l’adoption de technologies, alors que le minimalisme, c’est justement le contraire, l’absence de technologie. Certains objecteront probablement que le  »hype cycle » a été construit pour expliquer l’adoption des nouvelles technologies et des modes, pas pour expliquer des tendances scientifiquement éprouvées. Je répliquerai que rien n’échappe au marketing…

Le  »hype cycle » se déroule en 5 étapes :

  1. « Technology Trigger » (déclencheur technologique) — La première phase du cycle est le déclencheur technologique ou le lancement du produit, de la tendance. Dans le cas des chaussures minimalistes, on pourrait dire que la publication de  »Born to Run », en 2009, a probablement été un catalyseur pour le départ de la mode des chaussures minimalistes. C’est à partir de ce moment que la mode a été lancée, qu’on a commencé à voir des entrevues à la télévision, que d’autres livres sont apparus, que les compagnies de chaussures ont commencé à multiplier les modèles, etc.
  2. « Peak of Inflated Expectations » (pic des attentes gonflées) — Dans la phase suivante, la publicité, les portes-paroles et les adeptes de la technologie se multiplient rapidement et créent des attentes élevées. Dans le cas du minimalisme, certaines personnes s’attendent à ce que les chaussures minimalistes règlent tous leurs problèmes (incluant ceux avec leur mari/femme et leur patron), que les chaussures les immunisent contre les blessures et leur permettent de faire un marathon en 2h30. J’exagère, mais vous voyez où je veux en venir… Citation trouvée sur un blogue :  »Regardless of where the problem is, the feet will eventually pick up on it. Listen to what they have to say. Often they’re telling you that you’re unable to deal with the amount of stress you’re under. » Source : healthy barefoot people
  3. « Trough of Disillusionment » (au travers des désillusions) — Ces attentes trop élevées mènent à une phase de désillusionnement par rapport à la technologie proposée. À ce moment, la tendance peut avoir mauvaise presse et le sujet est mis de côté par les médias. Dans le cas des chaussures minimaliste, c’est la phase dans laquelle nous nous trouvons, selon moi. Les médias en parlent moins, des études sortent et disent qu’un peu de coussin peut être bénéfique, certains parlent des blessures que cela leur a causé. C’est normal, une paire de chaussures minimaliste ne peut pas immuniser contre les blessures et ne peut certainement pas permettre à tout le monde de faire un marathon en 2h30…
  4. « Slope of Enlightenment » (La pente de la rennaissance )— Même si les médias arrêtent de parler de la technologie, les entreprises, les organisations et plusieurs coureurs continuent sur la voie de la renaissance et expérimentent de nouvelles applications de la technologie. Probablement que dans les prochains mois / les prochaines années, nous allons voir de plus en plus de compagnies de chaussures et de magasins proposer une approche plus rationnelle du minimalisme. Les méthode pour l’adoption de cette technologie se développeront. On en saura plus long sur les avantages et les désavantages du minimalisme, sur les prérequis, etc.
  5. « Plateau of Productivity » (Plateau de productivité)— La technologie atteint le plateau de la productivité, où les bénéfices sont largement reconnus, démontrés et acceptés. La technologie devient stable et évolue vers une 2e et 3e génération. À mon avis, c’est ce qui arrivera : la quasi disparition des grosses grosses chaussures, une diminution du poids et de la hauteur moyenne des chaussures. Il existera encore des chaussures coussinées, mais nous ne verrons plus de briques d’EVA inflexibles, lourdes et laides. Prescription de chaussures minimalistes aux débutants? À suivre…

Voici un tableau qui présente différentes technologies et leur niveau d’adoption. Je me suis permis de montrer l’endroit où je pense que les chaussures minimalistes se trouvent présentement :

Courbe d'adoption des chaussures minimalistes

 

Et vous, qu’en pensez-vous? Où en sommes-nous avec cette mode?

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Daniel Riou Directeur général
Directeur général du Groupe Défis, fondateur du Défi Entreprises et co-fondateur d'Altterre. J'adore tout ce qui touche l'activité physique et la santé globale. Détenteur d'un baccalauréat en Kinésiologie de l'Université Laval Diverses formations par La Clinique du Coureur Programme Émergence de l'École d'Entrepreneurship de Beauce Programme National de certification des entraîneurs Niveau 2 en badminton Programme National de certification des entraîneurs Niveau 1 en haltérophilie

29 réflexions au sujet de “La mode minimaliste / hype cycle”

  1. Intéressant comme article! En effet, il est très dur d’avoir des informations concrètes sur les souliers minimalistes lorsque l’endroit ou nous magasinons n’en est pas un défenseur.

    Depuis que j’ai commencé à courir il y a presque deux ans, j’entends parler de minimaliste , mais principalement par le web , car je lis votre blogue ainsi que celui de M. Dubois. Par contre, sur plusieurs autres sites consacrés à la course à pieds et ou nous pouvons trouver une mine d’information pour les débutant , le sujet y est plutôt aride , voir vu comme une tendance élitiste.

    Plus je lis sur vos blogues , plus j’ai tendance à pencher vers vos opinions, mais de passer vers la chaussure minimaliste me laisse encore craintif. Depuis l’automne je m’entraine pour changer ma foulée afin de m’éloigner de l’attaque du talon, j’en suis rendu à un niveau que je n’y pense plus et je coure sur l’avant du pieds. Probablement qu’une chaussure minimaliste m’aiderait a corriger adéquatement cette foulée encombrée par un talon proéminent.

    Mais j’ai toujours un soulier avec un interface épais et un ratio talon/avant élevé. Je dois m’acheter une chaussure pour du trail très bientôt, en fait ça fait des mois que j’hésite sur le modèle. Je veux tenter le minimaliste , mais le coût d’une chaussure , m’empêche de voir ce processus comme un ayant une marge d’essai/erreur.

    Par contre, une chose est sur, c’est que je regarde souvent mes enfants courir , et je remarque leur naturel à courir sur l’avant/milieu du pied et ceci à tendance à me conforter dans l’idée que cette façon de courir est la bonne façon. Je discute beaucoup de minimaliste avec les coureurs autour de moi , mais comme moi, la majorité sont encore avec des souliers « Techno ». Il n’en manque pas beaucoup pour que les gens se lancent je crois.

    Cordialement

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      • C’est pourquoi j’y suis allé progressivement, soit 5 minutes par semaines. L’attaque de talon fait travailler les muscles différemment , et juste au niveau des côtes je vois une différence marquée car le mouvement demeure presque inchangé. De plus je remarque beaucoup plus de stabilité sur la glace et je sens moins d’impact sur le bas du dos.

        On m’avait avertie que le changement de foulée pouvait potentiellement être dangereux, c’est pour cette raison que je l’ai fait en basse saison et je me suis contenté de sortie en endurance fondemantale et de fartlek qui demeurait loin de ma VMA. Faut dire que ça ne fait pas des années que je coure non plus, alors pas tant d’année à changer, je me disais que je davsi le faire le plus vite, étant débutant.

        Sans compter que je crois (Évidement ceci peut-être un effet psychosomatique ) utiliser moins d’énergie pour chaque pas, car le mouvement semble moins transférer d’énergie au sol, moins bloqué.

        Mais vous avez probalement raison, j’aurais probablement pu faire une transition plus facile en allant directement au minimaliste, mais comme je le disais , j’ai la hantise de me tromper, alors que j’en ai pas les moyens(Qui a dit que les arguments étaient toujours logiques ;))

        Évidemment , ceci vient d’une expérience plutôt restreinte , basé sur une quantité d’information lue un peu partout , dont plusieurs sont opposés. Alors , rien ne vaut l’expérience de premier niveau. Enfin, un entraineur surement, mais je n’en suis pas là!:)

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      • Je suis un coureur de demi-marathon lourd voire très lourd (clairement plus de 100 Kg) et je me blessais systématiquement dès que je faisais plus de 35 Km par semaine. Les vendeurs de magasin me suggéraient toujours des souliers ultra-maximaliste. Je me blessais encore plus avec ces souliers là.

        Je me suis fait en 2011, une périostite qui ne voulait jamais partir. J’ai dû arrêter de courir pendant 2-3 mois à plusieurs reprises pour reprendre la course clairement en surpoids (souvent plus de 130Kgs; mettons que le sport me permet de me contrôler côté alimentation) et me re-blesser dès que le sérieux revenait! En plus, je devais fréquemment utiliser des anti-douleurs aussitôt que je dépassais 7-8 KM ou faisait des intervalles.

        Je travaille actuellement à changer ma biomécanique de course sous la supervision éclairée d’un entraineur de l’Outaouais. Sur le coup, ce fut, comme tu le mentionnes, extrêmement stressant pour mon corps. En fait, je dirais que cela a également demandé beaucoup d’abnégation… Mal de mollet intense (entre autre); petite douleurs aux pieds et au talon d’Achille; heureusement rien qui ne disparaissait pas avec un léger repos ou massage. Ce changement de technique me donnait l’impression de tenter de me plier un bras dans le mauvais sens.

        Par contre, ce fut la meilleure décision de ma vie de coureur.Cela fait maintenant 2 mois complets que je cours avec une attaque mi-pied/avant pied et je peux aisément courir plus de 50 Km par semaine (57 Km cette semaine) sans éprouver aucune douleur à nul part. Je ne prend plus JAMAIS d’anti-douleur, je m’étire que très légèrement et HOP, aucune douleur le lendemain. En plus, le fait de courir plus me fait nécessairement maigrir et donc je coupe des minutes entières à chaque 2 semaines sur 10Km.

        Avec la technique qui s’améliore (il reste du travail bien sûr), la transition vers un minimaliste est facile. Je cours depuis peu avec des Kinvara 3 (j’ai fait un 21.1 Km avec la semaine dernière) et zéro douleur. J’ai commencé à intégrer des Kms avec des Merrell BareAccess et cela ne me cause aucune douleur. Tout ça à plus de 220 lbs.

        Je souhaite à tout le monde ce genre de changement. Et surtout, ne pas croire les vendeurs lorsqu’ils disent qu’un coureur lourd doit nécessairement avoir des souliers coussinées +++. C’est un pansement sur le bobo… et cela ne règle rien.

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        • Félicitation pour votre persévérance! Je suis très content que vous courriez sans blessure, c’est le plus important, le reste est secondaire à mon avis. Je suis bien content aussi que vous ayez trouvé chaussure à votre pied.

    • et moi je suis d’avis que d’utiliser une paire de chaussure pour tout types d’entraînements et courses est complètement stupide.

      Je ne connais pas de coureurs ayant la même foulée à des vitesses différentes. Courir à une vitesses rapprochée de la VAM avec des chaussures « traditionnelle » me semble tout aussi ridicule que de courir un ultra sur l’asphalte avec des « barefoot » sans aucune absorbtion.

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      • J’aime beaucoup quand les gens ont le courage d’afficher leurs convictions. J’apprécie aussi quand les gens se connaissent et savent ce qui est bon pour eux-mêmes.

        Je trouve par contre que l’argumentaire est teinté d’influences commerciales. Est-ce que Francois, Cedric ou Dominic pourraient nous expliquer ce qui justifie la vente de chaussures maximalistes (ce qui représente 90% des chaussures sur le marché… cote TRC < 60%)… et ce, surtout chez le débutant… sachant que ça ne réduit pas les blessures, elles sont contre performantes, elles ne sont pas nécessairement plus confortables.

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  2. je cours depuis bientôt 8 ans et j’adore les longues distance. je crois que ces chaussures minimalistes sont bonne a même titre que les racers. Ce sont des espadrilles pour faire des intervalles, 5k et 10k. Ils peuvent aussi t’aider a modifier ou améliorer une techniques de course mais, personnellement, je n’irai jamais plus loin que les racers. Le peu d’absorbant qu’ils ont me permet de pratiquer ma technique et de renforcer mes tendons et mes muscles mais il me donne quand même une protection contre les blessures que peu causer ce type de chaussure.

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  3. Salut Dan,
    Je te donne le post du mois pour celui-ci : Super!!

    Comme tu le dis si bien, à propos du Hype Cycle de Gartner. « … a été construit pour expliquer l’adoption des nouvelles technologies et des modes, pas pour expliquer des tendances scientifiquement éprouvées. Je répliquerai que rien n’échappe au marketing »

    Si la science et les connaissances étaient vraiment à la base du marché des chaussures de course, les grosses chaussures (90% du marché actuellement) n’auraient tout simplement jamais existé puisque jamais validées.

    Si les chaussures minimalistes étaient une mode comme les « toning shoes » (MBT etc), ça suivrait certainement cette courbe mais sans la dernière phase… elles disparaîtraient tous simplement.

    Quand tu dis « rien n’échappe au marketing » je ne peux qu’être d’accord!! Je pense que que cette courbe est artificielle mais très réaliste. Ce qui m’intrigue et m’intéresse c’est:
    – « Combien » le minimaliste va reprendre de la vigueur (car oui nous sommes dans le creux de la vague)… représentera-t-il une majorité des chaussures d’ici qq années? (ce qui serait justifié scientifiquement)
    – « Combien » le marketing et ses influences arriveront encore à détourner l’attention des évidences scientifiques… et
    – Quel rôle les professionnels de la santé, scientifiques, coaches et détaillants de chaussures prendront dans ce virage vers une meilleure éducation du public… et sortir des concepts purement marketing du type « il faut de l’absorption pour prévenir les blessures ».

    Blaise

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    • Que penses-tu d’une possible évolution du minimalisme pur et dur vers des chaussures comme les séries pure de brooks, kinvara/vitara/type A, grid fiya ect de chez saucony et sense de salomon?
      Différents degrés de protections dans une chaussures souple, légère et présentant un un drop ratio plus « naturel » me semble logiqur

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    • Blaise, là où je décroche un peu, c’est lorsqu’on envisage la possibilité de la théorie du complot pour faire plus de profit et vendre des chaussures coussinées. Je ne crois pas que les compagnies de chaussures soient mal intentionnées, mais il s’agit d’entreprises généralement très grande qui prennent des années et des années à changer de direction. Les compagnies de chaussures vont aller là où le marché est / sera, il n’y a pas d’autres choix. À mon avis, Internet et les médais sociaux sont des égalisateurs de la puissance du marketing en ce sens qu’on a besoin de beaucoup moins de moyens pour y être influent. Donc, à long terme, si la plupart des gens réalisent que le minimalisme est bon pour eux, le changement va se faire, j’en suis persuadé.

      À mon avis, le problème est beaucoup plus la résistance au changement que des mauvaises intentions. Selon moi, le poids moyen des chaussures vendues a baissé significativement depuis les 3 dernières années et je pense qu’il va continuer à descendre. Je crois que tout est en place (experts comme toi, coachs prêts à changer de mentalité, professionnels de la santé) pour que le changement durable soit possible. Je trouve qu’il manque encore un peu de science solide pour m’y lancer les yeux fermés.

      J’ai aussi quelques idées à suggérer aux compagnies… ce sera pour un prochain post!

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      • Je suis d’accord.
        Le mot complot est trop fort mais quand on parle d’un business de plusieurs milliards, tout les coup sont permis. C’est la technologie que l’on marchande, pas le retour au rien du tout. Je pense qu’après les médias sociaux (en 2012), les plus gros joueurs, qui ont la plus grande influence sur les consommateurs, ce sont les détaillants. Si eux persistent à ne pas vouloir vendre des chaussures minimalistes, le processus vers une une pratique justifier scientifiquement sera beaucoup plus longue…

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  4. Je pense qu on ne peut mettre tout le monde dans le meme panier ….je me suis blessé avec une attaque talon au depart avec soulier saucony pride ..par la suite je me suis acheter un saucony a 5 et ma blessure a ete shin splints laterale avec douleur au genou …..me suis faite filmer a courir et naturelement j attaque talon….on a beau jamais la facon de courir quand on est fatigué on reviens normalement comme on a l habitude de courir…..mon pied ecrase alors maintenant suis avec un asic blurr 33 avec orthese et depuis je n ai plus de douleur …je prend mes saucony a 5 sur le tapis interieur…..moi j ai besoin d avoir un pied encadrer et avoir un soulier qui absorbe les choc….malheurement ce n ai pas pour moi minimaliste mais j adore la sensation de legereté qu elle me procure …..

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  5. J’ai acheter mes 1er soulier minimaliste en 2007, des « nikefree », et depuis je n’ai jamais changer de modèle. Comme je ne fais pas souvent de longue distance, celui-ci me convient très bien.

    Mais ceci n’ai pas la question de l’article je pense. Cet article de 2009 à peut-être aider à faire connaitre ce qui était resté un peu « underground » pendant un certain temps. Je me souvient courir pied nu à l’entour du terrain de soccer après les entraînements. Cela ne date pas d’hier même si je ne suis pas très vieux. Et aussi avoir lus des article concernant les recherches de nike dans le milieu des années 2000 sur les vertus du barefoot.

    Récemment en magasin, je n’ai jamais vue autant de modèle sur les tablettes, toutes les marques proposent leurs produits minimalistes. À savoir si ça ce vend, aucune idée, mais si l’offre est là, il doit y avoir une demande.Les fabricants ne veulent certainement pas ratés le bateau.

    C’est quand il y a autant d’intéressé que la mode commence à s’essouffler je crois et c’est là que nous verrons si le minimaliste va durer ou se faire oublier.

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    • Je pense que tu as très bien saisi l’article, je suis content! Je peux te confirmer que dans les magasins «ouverts», ça se vend. Le problème pour les magasins c’est que si quelqu’un achète une grosse chaussure et qu’il se blesse, il ne reviendra jamais voir le vendeur. Par contre, s’il change pour des chaussures minces, il reviendra et en parlera à 10 amis, d’où le temps nécessaire pour le changement. Comme dans le tableau ci-haut, je pense que la mode va s’essoufler, mais que le monde des chaussures a changé (s’est allégé) à jamais.

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  6. Bonsoir à tous

    Il s’agit de ma première visite sur ce blog ainsi que sur le site qui l’abrite. Je me réserve mes commentaires sur la chaussure minimaliste pour une prochaine fois.

    Par contre je tenais seulement à vous indiquer que je suis, dès ce soir un nouvel adepte de votre site.

    De mon côté je suis sur la touche… blessé aux deux pieds: Tendons calcanéens (pied gauche), long fléchisseurs de l’hallux et tibial postérieur (pied droit) j’espère pouvoir reprendre la course à pied dans les prochains mois; le Trail Running plus précisément.

    J’ai intégré la chaussure minimaliste l’été dernier au beau milieu de la saison et je n’ai malheureusement pas suivi les protocoles d’intégration de la chaussure en plus d’avoir surchargé mon volume d’entrainement…et Hop!! Comme si j’en avais pas assez fait pour maximiser les facteurs de risques, j’ai persisté à courir blessé tout l’été jusqu’à ma dernière course fin septembre croyant profiter de l’entre saison pour penser mes plaies…trop peu trop tard. Je peux vous dire que ma période de transition est BEAUCOUP plus longue que prévue.

    Je me retrouve aujourd’hui en bien mauvaise posture, mais avec l’espoir de planifier plus intelligemment ma périodisation, respecter les volumes d’entrainement et surtout….les périodes de récupération et de repos.

    Un nouvel adepte.

    Benoît Brissette

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