On passe une grande proportion de notre temps d’éveil au travail. C’est donc de plus en plus régulier de voir que les employeurs s’impliquent dans la promotion de saines habitudes de vie dans leur milieu.
Comment les entreprises peuvent-elles être épaulées dans ces démarches par leur employeur? C’est le sujet de notre entrevue avec Véronique Grenier, Conseillère, pratiques de gestion favorables à la présence au travail et à la santé chez Beneva.
Daniel : Quelles sont les raisons qui ont incité Beneva à devenir partenaire présentateur du Défi Entreprises?
Véronique : La santé a toujours fait partie de nos priorités et elle est une valeur bien ancrée chez nous. Ça se reflète dans nos produits et nos actions, autant du côté de l’employeur que de l’assureur.
Il faut savoir que nous avons notre propre programme santé à l’interne et que Beneva est certifiée Entreprises en santé, qui est en fait un sceau d’excellence en matière de santé organisationnelle.
On a donc développé notre programme de santé à l’interne pour nos employés avant tout ce qui nous a permis de développer un programme pour nos clients. Bref, on offre à nos clients ce qu’on offre à nos employés!
Je dirais que l’orientation est encore plus marquée depuis la naissance de Beneva. Née du regroupement de La Capitale et de SSQ Assurance, Beneva s’implique beaucoup au niveau de la collectivité.
Tout ça pour dire que le Défi Entreprises rejoint un objectif qui est commun, avec des valeurs semblables, soit d’améliorer la santé des gens et des entreprises. Ça nous permet aussi d’offrir une activité qui est accessible à tous, qui favorise la santé des gens et qui les encourage à bouger.
De par ce partenariat, on souhaite exercer un rôle de leader auprès des autres entreprises en démontrant l’importance qu’on doit accorder à la santé de nos employés.
Daniel : Comment ça fonctionne l’assurance collective?
Véronique : L’assurance collective peut paraître un peu complexe.
Beaucoup de joueurs sont impliqués dans le processus :
- l’assureur qui offre un service;
- le client, ou le preneur de contrat, qui se trouve à être l’organisation qu’on assure. Ça peut être soit l’employeur ou le syndicat, ou encore les deux.
- l’intermédiaire-conseil qui agit comme conseiller auprès du client.
- les assurés, qui sont également appelés clients ou adhérents.
Différentes garanties sont offertes dans une assurance collective comme des assurances salaires, assurances voyages, assurances médicament, etc.
Daniel : Comment se passe l’intégration de l’aspect de la santé en entreprise dans les options d’assurances?
Véronique : Ça s’intègre de plusieurs façons en fait. Ce pourrait être l’intermédiaire-conseil qui informe l’entreprise que l’assureur offre le service de santé en entreprise, ou encore qui la propose lorsque l’organisation rencontre des défis internes qui pourraient être améliorés par la promotion de la santé en entreprise.
Il faut savoir qu’en tant qu‘assureurs, nous avons accès à beaucoup de données non personnalisées, telle que la consommation de médicaments par exemple. Ça nous permet de faire un compte rendu à l’entreprise et de proposer des services adaptés à leurs besoins.
À l’interne, on a une équipe de professionnels dans le domaine de la santé, des spécialistes de la nutrition, de la kinésiologie et bientôt de la santé mentale. Nous sommes donc en mesure d’offrir des services et des activités orientés vers la santé en entreprise.
Daniel : À quoi ressemble le quotidien de votre travail? Comment et à quelle fréquence faites-vous le suivi des statistiques?
Véronique : Je dirais que notre quotidien est assez varié mais qu’il comprend généralement beaucoup d’accompagnement avec les clients et de formations diverses aux gestionnaires.
L’innovation est quelque chose de très important également chez Beneva. Nous sommes donc constamment à la recherche de nouvelles pratiques afin d’être des leaders dans notre domaine.
Il ne faut pas passer sous silence notre implication dans divers projets de recherche reliés à la santé. En effet, comme nous détenons une quantité importante de données non personnalisées, celles-ci sont fort utiles pour la recherche.
En ce qui concerne ces données, leur évaluation ne se fait pas d’entrée de jeu. Le tout sera analysé à la suite d’une demande du client ou encore de projets de recherche par exemple.
Daniel : En quoi se distingue votre offre si on la compare à celle des fournisseurs de services en santé? Pourquoi une entreprise devrait recourir à vos services plutôt que d’y aller de façon indépendante en sélectionnant des services à la pièce ?
Véronique : Il faut savoir que si une entreprise décide d’offrir des services à la pièce sans mesurer les indicateurs, ça représente un certain risque. En effet, les services sélectionnés ne peuvent peut-être pas être appropriés..
Chez Beneva, on mesure d’abord en sondant les besoins et les intérêts dans l’entreprise. Ça nous permet d’être certain d’implanter les bonnes activités et d’obtenir une satisfaction généralisée auprès du personnel. On a également les enjeux financiers qui orientent nos pratiques.
Finalement, il faut savoir que notre emploi du temps nous procure une certaine proximité avec le client, ce qui a comme conséquence de rendre notre approche très humaine.
Daniel : Pour terminer, comment la pandémie a-t-elle affecté votre travail au quotidien?
Véronique : Outre le télétravail, on a vécu une hausse des demandes en lien avec la santé mentale. Ça nous a forcés à mettre en place des mesures, comme l’ouverture d’une ligne d’aide gratuite de support en santé mentale. On a également repensé notre offre afin d’offrir des services virtuels par exemple.
Les webinaires en santé mentale offerts aux entreprises ont également pris forme pendant la pandémie. Ces webinaires ont été développés à l’interne et nous nous chargeons de l’animation.
Finalement, nous avons été grandement sollicités sur de l’accompagnement d’analyse afin de dessiner un portrait des répercussions de la dernière année.