
J’ai longtemps pensé que comme leader, je devais faire passer mes propres besoins en dernier. Que je devais être le premier au travail et le dernier à partir. Pour montrer l’exemple et être performant.
En fait, avec le temps, je me rends compte que c’est plutôt l’inverse. Donner l’exemple, c’est démontrer une saine gestion de la performance : faire attention à ses limites, à son niveau d’énergie, à son moral et à sa santé mentale.
Un leader fatigué et déséquilibré, ça donne des équipes plus stressées. Et ça, ça nuit à la performance à long terme.
Si on veut des entreprises performantes et pérennes, ça prend des équipes en santé. Physiquement et mentalement. Et la santé de l’équipe, ça commence par la santé du leader.
Récemment, j’ai cosigné des lettres ouvertes en compagnie de Gabriel Tremblay, président-directeur général Groupe TAQ, et Julie Tremblay-Potvin, présidente De saison – Art de vivre et de travailler, dans Les Affaires et La Presse. Notre volonté ? Lancer un appel à l’action et à la réflexion quant à la place qu’on devrait accorder à la santé dans nos vies professionnelles.
La santé – physique et mentale – devrait être au cœur de nos cultures d’entreprise. Implanter et maintenir de saines habitudes de vie et de travail requiert l’implication active de chacun, employeurs et employés.
L’activité physique ne devrait pas être perçue comme étant récréative, mais plutôt comme essentielle à notre productivité, notre récupération mentale et notre créativité à long terme.
Créons des milieux actifs et humains, où les gens se sentent bien, soutenus et valorisés. Où performance ne rime pas avec stress, surcharge de travail et épuisement, mais plutôt avec santé, bien-être et entraide.
Ouvrons la discussion et bâtissons un mouvement. Pas à pas. Ensemble.
Unissons-nous pour le mieux-être collectif – La Presse – 7 octobre