Mesdames, saviez-vous que vos hormones influencent votre énergie, votre motivation et même vos performances sportives? Plutôt que de lutter contre son corps, on peut apprendre à travailler avec lui en ajustant un peu son entraînement et son alimentation selon les phases du cycle menstruel. Voici comment faire.

Phase menstruelle (Jours 1 à 5)
C’est le moment des règles : les hormones et l’énergie chutent et c’est parfaitement normal.
Bouger intelligemment :
Marche tranquille, yoga doux, vélo à basse intensité, etc… L’idée, c’est de bouger sans se brusquer. Si vous êtes fatiguée, reposez-vous sans culpabilité!
Manger pour se recharger :
Faites le plein de fer (lentilles, épinards, viande rouge) et d’oméga-3 (saumon, noix, graines de lin) pour soutenir votre corps.
Phase folliculaire (Jours 6 à 13)
Les œstrogènes et l’énergie remontent! Normalement, la légereté et la motivation sont au rendez-vous dans cette phase.
Bouger beaucoup:
C’est la phase idéale pour les entraînements intenses comme la musculation, HIIT, des séances d’intervalles, etc. Votre endurance et votre récupération sont au sommet!
Manger pour performer :
Des repas variés, riches en protéines et en glucides (quinoa, riz brun, fruits frais). Vous digérez mieux, donc profitez-en pour tester de nouvelles recettes santé!
Phase ovulatoire (Jours 14 à 17)
L’ovulation, c’est le pic d’énergie vous permettant d’atteindre des sommets physiques et mentales.
Bouger avec intensités:
C’est le moment d’essayer un nouveau défi sportif ou de battre un record personnel.
Manger pour combler :
Misez sur les antioxydants (petits fruits, légumes verts, agrumes) pour combler vos dépenses énergétiques liées aux entraînements intenses réalisés.
Phase lutéale (Jours 18 à 28)
La progestérone monte entraînant souvent une augmentation de la fatigue, des rages de sucre et des sautes d’humeur. C’est tout à fait normal : votre corps se prépare à un nouveau cycle.
Bouger en douceur :
Comme lors de la phase menstruelle, on privilégie les activités douces comme la marche, le yoga doux et autres activités à faibles intensités. On en profite pour ralentir, peaufiner sa technique de course ou autres.
Manger pour se stabiliser :
Les glucides complexes (patate douce, avoine, pois chiches) et les aliments riches en magnésium (bananes, cacao, amandes) aident à éviter les fameuses sautes d’humeur et les fluctuations d’énergie. Pourquoi ne pas en profiter pour s’offrir un repas réconfortant?
En résumé
Adapter son entraînement et son alimentation à son cycle, c’est apprendre à écouter son corps et à respecter ses besoins. Les bienfaits d’une telle approche sont une augmentation de notre niveau d’énergie, une diminution de nos sentiments de frustrations et d’impuissances, mais surtout, une meilleure relation avec soi-même.
Après tout, votre cycle devrait être un allié, pas un obstacle!
