Pendant le temps des fêtes, j’ai joué au hockey. Hé oui, ce fut avec grand plaisir que j’ai mis de côté la course à pied pour prendre beaucoup de plaisir à mettre mes patins!
Le hockey m’a fait réaliser que, parfois, il est bon de se faire rappeler certains éléments de base. En effet, pratiquer un autre sport m’a permis de redécouvrir quelques notions de base :
1. Relaxer pour courir plus vite
Je vais avouer quelque chose dont vous ne vous doutiez peut-être pas, mais je ne suis pas un très grand joueur de hockey… Si je réussis à faire un snap-shot d’une vitesse raisonnable, je suis un peu trop fier de moi… Quoi qu’il en soit, ce que j’ai remarqué, c’est que pour produire de la vitesse avec mon bâton, je dois relaxer. Cela me permet ainsi de diminuer le niveau de co-contraction qui survient lorsque je suis tendu. Courir en ayant le mot « relaxe » dans la tête me permet d’avoir une perception de l’effort plus basse pour une même vitesse.
2. Renforcer son tronc
Au hockey, les muscles du tronc sont utilisés pour rester debout de façon stable, se déplacer et générer de la puissance lors d’un lancer. C’est pourquoi, à la suite de mes premières parties de hockey, je n’ai pas eu mal aux jambes, mais plutôt au dos et aux abdominaux. Je crois alors qu’améliorer sa stabilité au niveau du tronc pourrait également améliorer l’efficacité musculaire et diminuer le risque de blessures pour un coureur.
3. S’entraîner avec des coéquipiers
Durant certaines parties de hockey, je me suis surpris à être trop exténué pour éviter une erreur de moi ou d’un de mes coéquipiers. Et étant donné que le hockey est un sport d’équipe, soyons honnêtes, nous avons tendance à nous donner corps et âme (et parfois même peut-être trop) pour ses coéquipiers… J’ai toutefois réalisé qu’il est possible d’utiliser cette motivation en course à pied lors d’entraînements où l’on veut vraiment donner son maximum. Je pense ainsi que courir en groupe 1 à 3 fois par semaine peut être extrêmement bénéfique. S’entraîner en groupe est un mélange parfait entre la motivation et la pression sociale dont un individu a besoin afin de dépasser ses limites.
4. La glace, c’est dure et ça glisse!
Voyez par vous-même…
5. Non, je ne suis pas un professionnel
Jouer au hockey m’a fait prendre conscience de la distance qui me (nous) sépare des professionnels. Bien que j’en aille retiré beaucoup de plaisir, je me suis toutefois rendu compte d’une chose : imiter les professionnels est impossible. Par exemple, lorsque j’essaie de faire un tir sur réception, il est complètement impensable pour moi de prendre autant d’élan afin de reproduire le tir de P.K Subban.
Quoi qu’il en soit, je pense que c’est le même principe pour les coureurs : les volumes d’entraînement que font les pros ne sont pas accessibles, ni recommandables pour la plupart d’entre-nous. Je ne suis pas un
« anti-volume », mais je ne pense pas que la majorité d’entre-nous bénéficierait de courir 200 km par semaine… Bref, je ne pense pas qu’imiter la technique des professionnels ne soit recommandable non plus. Ni au hockey, ni en course à pied.
Intéressantes tes impressions sur la pratique d’un autre sport et les rapprochements que tu fais avec la course à pied ! Bon, c’est le temps de recommencer à courir Daniel !
Et #6, les coureurs ont parfois des blessures au bas du corps. 🙂
haha! bien joué!