Les saisons d’automne et d’hiver apportent souvent leur lot de microbes dans nos maisonnées. Lorsque la maladie sévit, on se pose souvent la question si le maintien de l’exercice physique est une bonne chose. Sachez qu’il n’y a pas de règle universelle à appliquer dans une telle situation … la loi du gros bon sens est à prioriser.
Selon le Dr Éric Renaud, professeur adjoint de clinique à la faculté de médecine de l’Université de Montréal, il serait indiqué de s’entraîner malade, MAIS une réflexion est de mise.
En effet, si vos symptômes sont légers tels que : nez qui coule, congestion nasale, maux de gorge et petite toux, l’entraînement peut être pratiqué. L’activité physique pourrait même être une bonne chose dans de telles circonstances puisqu’elle aurait comme effet de drainer le liquide de congestion nasale et sinusale. (Source : La presse)
Ceci étant dit, pour ma part, j’aime bien diminuer l’intensité et la durée de mes entraînements lorsque je suis légèrement malade afin de donner un coup de pouce à mon système immunitaire pour qu’il puisse se débarrasser rapidement du virus plutôt que de le laisser dégénérer vers une forme plus grave. J’opte également pour des activités moins « taxantes » pour mon corps tels que vélo, ski de fond, yoga, etc.
Si par ailleurs vous êtes au prise avec une infection plus sévère qu’un simple rhume, comme fièvre, grippe, courbatures, sinusite, bronchite, otite, pneumonie et tout autres types d’infections similaires, il est préférable de s’abstenir. En effet, puisque votre système immunitaire est déjà affaibli par la maladie, s’entraîner dans de telles circonstances ne fera qu’aggraver le tout et ralentir votre guérison.
La reprise de l’entraînement, suite à une forme d’infection un peu plus sévère, se fait graduellement et il s’avère important d’écouter son corps. Inutile de recommencer en force avec des entraînements très intensifs mais optez plutôt par un retour à l’entraînement en douceur.
Peu importe le type d’infections, on évite les endroits publics tels que les salles de musculation et les centres de yoga par exemple dans les premiers jours de la maladie afin d’éviter de contaminer les autres usagers.
Covid19
Si vous avez eu la COVID19 et que vous vous demandez comment reprendre le sport, voici un article publié dans le British Journal of Sports Medicine sur le retour au à l’entraînement post-covid (en anglais).
Alors, serez-vous en mesure de prendre des décisions éclairées sur la pratique, ou non, d’exercices physiques en présence de microbes cet hiver?
Cette question est très importante parce que, très souvent, les gens font le contraire de ce qu’ils devraient faire. Et leur système immunitaire prend plus de temps à prendre le dessus sur l’infection (des voies respiratoires), soit que ça dure, soit que ça s’aggrave. Enfin, j’ai une occasion de passer le message.
En pensant bien faire, on se nuit. Tout comme prendre froid, au delà d’un certain seuil, exige de l’énergie (pour le système sympathique) que le système parasympathique n’a plus pour que l’immunité maintienne notre flore pharyngée ou nasale tranquille, dont des virus qui profiteront de la moindre faille, l’activité physique prend beaucoup d’énergie, dont le système immunitaire n’a plus pour maintenir le contrôle sur la flore en place, ou ou faire face à un nouvel intru.
L’air climatisé est un exemple fréquent de facteur déclencheur ou aggravant d’infections.
L’activité physique aussi.
Bien sûr tout dépend de l’intensité.
Si on veut prendre du temps pour s’en remettre, si on veut aggraver notre état, c’est facile.
Si on veut prévenir, ou guérir rapidement on peut.
Suspendre le sport 48 h ou 1 semaine, (au lieu de 2 à 6 semaines), boire beaucoup (urines claires), rester au chaud, relaxer profondément, dormir amplement, s’aimer soi-même, ne pas trop travailler de la tête non plus, vitamine C 500 2-4 fois /j., D 2000 ui/j., permettra de reprendre l’entraînement rapidement.
Quand ça va bien, le sport c’est bon pour le système immunitaire.