Courir c’est comme une balayeuse dans la tête.
Une balayeuse écoresponsable qui aspire et siphonne les toxines dans ta tête.
La balayeuse aspire tes soucis d’argent, pour un temps.
Elle ramasse le sentiment de remords des chicanes avec ta soeur, ou ton frère. Une longue histoire qui traîne ramasse la poussière. Ta mère te le répétait si souvent. Elle est partie maintenant. Elle te manque, je sais. Keep the pace.
La balayeuse s’occupe de gober la symphonie dépressive provoquée par les longues minutes de route pour te rendre au boulot ou en revenir. Tu cours après l’trouble quand tu rages. L’auto, ce n’est pas une cage.
Elle calme la pression, la tension, les saisons entre 2 réflexions. Attention aux klaxons.
Quand tu cours, la balayeuse lubrifie les conduits qui gèrent ta bonne humeur, malgré les erreurs et la noirceur solitaire. Tsééé, l’insomnie, Nancy ?
Elle balance ses sacs plein l’un après l’autre au compost ou par la poste, chez ta mère, dans l’univers, pour lui dire que tu prends soin de toi. Tu lui avais promis, sur son lit.
Petit roman de répit #jeanleloup
Va courir.
Attache tes souliers avec fierté. Tu fais du ménage et du kilométrage. L’odomètre de ton être, ton tableau de bord, témoin de tes records.
Perso, abdo, avec d’la musique ou des champs d’oiseaux.
L’endorphine La balayeuse choisit ses combats, un pas à la fois, dans tes bas comme dans tes hauts. Elle ne juge pas. Elle fait des abats, même les pieds dans l’eau. L’allée cirée. Courir sous la pluie sans parapluie.
Va courir.
Courir c’est comme une balayeuse dans la tête.
Tes soucis s’ront pris dans l’tuyau. Adieu pour quelques kilos et adieu à tes kilos de trop. Une pierre, 2 coups. Des kilos pour perdre des kilos.
Dans l’vent, s’Pas vrai qu’t’as pas l’temps. Prend le le temps, il t’appartient. Fait le pour eux, pour tes enfants. Sois fier pour qui soit fiers.
Une balayeuse comme une thérapie.
Une balayeuse comme une amie.
Une balayeuse qui bouffe presque toutes les rimes en i.
J’vais avoir besoin de ChatGPT pour terminer mon récit.
Une balayeuse dans la tête, c’est ça la course à pied.
C’est gratuit, ou presque. Comme un musée pour la créativité.
Un pied de nez aux années de souffrance, Laurence.
La balayeuse chatouille ta vie, lui donne des années.
Des années à ta vie et de la vie à tes années.
Va courir.
Va toucher le ciel, le septième ou même le huitième. Va décrocher la lune, faire le plein d’endorphines sur Saturne. Va courir sur l’anneau. Juste du beau.
Va courir.
Tes olympiques sans dopage ni argent. Un peu de sueur. Le bonheur. L’antidépresseur.
ho que j’adore ce texte! très très vrai et motivant!! On devrait en faire une chanson!
C’est une bonne suggestion et justement, c’est ce qu’Hugo a fait ici : https://www.facebook.com/share/r/1CLSsiU2mu/
Un très beau texte, et surtout très réaliste! Merci!