10 000m masculin aux Olympiques : quelle course!

Règle générale, on peut dire que la course à pied est moins spectaculaire et moins intéressante à regarder (sauf pour nous les coureurs) que des sports-spectacles comme le hockey ou le football.

Sauf que…

La finale du 10 000m masculin aux Olympiques était enlevante. Pour ceux qui l’ont manqué, vous pouvez voir les 15 dernières minutes en cliquant ici. Dépêchez-vous, je ne sais pas combien de temps ce lien sera là…

Quelques petites statistiques intéressantes :

Mo Farah a complété le dernier km en 2’28 »

Il a aussi couru le dernier 400m en 53 secondes… si ça ne vous dit rien, c’est environ 2’12 » au km… Une vitesse inaccessible à 99,99% des gens… pour 400m… Je dirais même inaccessible tout court…

Ce que j’en retient :

Mo Farah et Galen Rupp ont été très bien préparés par Alberto Salazar. Aux Olympiques, il n’y a pas de  »pacer », donc les courses sont plus tactiques, elles partent plus lentement et une grande partie de la course se joue dans les dernier 1000m. Dans cet article, on Galen Rupp nous explique qu’il s’est entraîné en conséquence :

« For most of the last year, all of my training, just about every moment of my life, has been focused on one goal, » Rupp says, « learning to run that final lap in 52 seconds. »

On peut dire qu’il a bien appris. Il a terminé 2e aux Olympiques, derrière (probablement) le coureur avec le meilleur  »kick » de tous les temps. Les deux champions ont réussi à battre le détenteur du record du monde, Kenenisa Bekele. Il faut dire que Bekele n’est plus aussi dominant qu’il l’a été depuis sa blessure en 2009…

 

En finissant, pour tous ceux qui disent qu’il faut que le pied tombe directement sous les hanches, je crois que Mo Farah ne vous a pas écouté, vous devriez aller le chicaner…

Si ce dernier sujet vous intéresse, je vous invite à lire ces billets de blogue :

Where should footstrike happen?

Une entrevue avec Ian Adamson, un chic type que j’ai eu le plaisir de rencontrer lors du marathon de Boston… tout un athlète! Je lui avais justement demandé ce qu’il pensait de ce  »truc » et il m’a dit :  »C’est probablement la meilleure façon de donner ce conseil. On sait que personne n’arrivera directement sous son centre de masse, mais en essayant, on obtient généralement une bonne technique ».

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Daniel Riou Directeur général
Directeur général du Groupe Défis, fondateur du Défi Entreprises et co-fondateur d'Altterre. J'adore tout ce qui touche l'activité physique et la santé globale. Détenteur d'un baccalauréat en Kinésiologie de l'Université Laval Diverses formations par La Clinique du Coureur Programme Émergence de l'École d'Entrepreneurship de Beauce Programme National de certification des entraîneurs Niveau 2 en badminton Programme National de certification des entraîneurs Niveau 1 en haltérophilie

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