Pas toujours facile de se retrouver parmi toute la panoplie de chaussures qui existent en ce moment. Pour vous aider dans votre prochaine sélection, je vais vous expliquer le plus clairement et objectivement possible les grands types de chaussures :
Les deux extrêmes :
Chaussures traditionnelles ou maximalistes
Les chaussures traditionnelles sont les chaussures typiques qu’on a vendues pendant les 20 dernières années. Ces chaussures ont des semelles assez épaisses, relativement molles, avec un bon coussin au niveau du talon ainsi qu’une différence de hauteur entre l’arrière et l’avant de la chaussure assez élevée.
Ce type de chaussure crée plus d’interférence entre le pied et le sol. Ceci signifie que la technique de course adoptée avec ce type de chaussure sera différente de la technique que vous adopteriez si vous couriez pieds nus. Généralement, ce type de chaussure contribuera à ce que vous ayez une attaque talon, ce qui diminue le stress mécanique sur l’avant de votre pied, votre mollet et votre tendon d’Achille, mais augmente le stress sur vos genoux, vos hanches et votre dos.
Chaussures minimalistes
Les chaussures minimalistes sont des chaussures qui créent une interférence minimale entre le pied et le sol. Cela signifie qu’elles modifient moins la technique de course par rapport à votre technique naturelle (celle que vous adopteriez naturellement pieds nus).
Les chaussures minimalistes sont donc généralement assez près du sol. Aussi, leur dénivelé, la différence de hauteur entre l’arrière et l’avant de la chaussure est généralement faible. (6mm ou moins).
Ces chaussures, comparées à des chaussures dites traditionnelles, ont tendance à placer plus de stress mécanique sur les os du pied, le tendon d’Achille et le mollet.
Un continuum
Notez qu’on ne peut pas vraiment tracer de ligne franche entre ces deux catégories de chaussures. Il s’agit plutôt d’un continuum sur lequel chaque chaussure est placée. Si vous voulez en apprendre plus sur comment on peut scientifiquement quantifier le type de chaussure, consultez le site de la Clinique du Coureur.
Sous-types de chaussures
Les chaussures de compétition
Les chaussures de compétitions, souvent appelées «racers», sont des chaussures qui sont généralement assez minimales. Leur dénivelé est souvent à mi-chemin entre une chaussure traditionnelle (4mm à 8mm), leur poids est souvent faible et l’empeigne (le haut de la chaussure) est souvent assez étroit, afin que le pied ne bouge pas pendant la compétition.
Ce type de chaussure est bien adapté à l’entraînement par intervalles sur une piste ou les compétitions.
Les chaussures de transition
Avec la vague des chaussures minimalistes, on a aussi vu sortir plusieurs chaussures que j’appellerais «de transition». Ces chaussures sont souvent assez coussinées pour que vous puissiez les porter rapidement, même si vous portiez des chaussures traditionnelles auparavant. Par contre, le dénivelé est souvent plus faible que dans une chaussure traditionnelle, ce qui vous permet de vous adapter à une attaque sur l’avant du pied.
Salut, je cherche en ce moment de nouvelles chaussures de course pour remplacer mon modèle que je qualifierai… de transition. Si je comprends bien votre article, je ne devrai pas acheter des souliers de compétition pour l’entraînement régulier sur route mais plutôt les réserver pour la piste et la compétition?
Dois-je me procurer deux paires, une de compétition et une de transition, dans l’idéal, ou tout faire avec une seule paire comme j’en ai l’habitude? (j’aime aborder les compétitions avec des souliers que je connais parfaitement). Merci pour vos conseils.
Pour quel raison, le dessous de mes pieds chauffe à mi parcours.
Je cours avec des souliers entre maxi et mini et je cours avec la plante du pied et mon talon touche le sol que quelques secondes.