Lorsque la pandémie de COVID19 est arrivée, la fermeture des commerces, des ligues, des salles d’entraînement et des écoles a entraîné une diminution du temps passé à faire de l’activité physique. C’est normal, il fallait gérer l’urgence sanitaire et limiter les dégâts de la pandémie à ce moment.
Maintenant que la phase aigüe de la pandémie est passée, il est primordial de passer à la prochaine étape : travailler à diminuer les effets collatéraux de la pandémie.
Une étude récente a évalué que le niveau d’activité physique dans le monde n’était pas encore revenu au niveau de 2019.
Les chercheurs ont utilisé des données anonymes d’individus ayant utilisé une application de santé mieux-être sur un téléphone intelligent. Les données incluaient plus de 1,25 millions d’utilisateurs de 200 pays différents.
Les utilisateurs de l’application Azumio Argus faisaient en moyenne 5323 pas par jour en 2019.
Ce nombre est diminué à moins de 4000 au printemps 2020 et n’a pas encore complètement récupéré depuis, comme le montrent les graphiques suivants :
Comparativement à 2019, l’Amérique du Nord tire assez bien son épingle du jeu. Les nord-américains font environ 4 % moins de pas qu’en 2019.
Le problème, c’est que ce n’était déjà pas assez en 2019.
Les Nord-Américains faisaient environ 5000 pas par jour en 2019, alors que les Européens en faisaient plus de 6500.
Il faut donc en faire plus.
- Plus pour contrer la sédentarité
- Plus pour aider nos jeunes à bouger plus
- Plus pour trouver un nouvel équilibre de vie dans cette nouvelle normalité
En gros, c’est le temps de s’entraîder.
- C’est le temps d’aider un ami avec qui vous courriez avant à recommencer;
- C’est le temps d’appeler votre ancien coéquipier de soccer pour lui suggérer de recommencer à jouer avec vous;
- C’est le temps d’inviter votre amie Karine à venir faire une randonnée avec vous;
- C’est le temps d’aider quelqu’un à essayer l’escalade;
- C’est le temps aussi de proposer un programme comme le Défi Entreprises à ton entreprise;
- C’est le temps maintenant de s’aider les uns les autres à bouger plus, dans le respect de nos limites et de nos envies;
- C’est le temps de prendre conscience des »autres épidémies » qui sévissent actuellement : diabètes, cancers et maladies cardiovasculaires.
N’importe quoi pour que l’activité physique reprenne sa place dans nos vies.
Parce que bouger, ça fait du bien au cerveau, au corps et au coeur!