Avez-vous déjà entendu le terme « weekend warrior » ? Si la réponse est non, il est probable que vous en soyez un.e sans le savoir.
En effet, les « weekend warriors » se définissent comme des personnes qui concentrent leurs activités physiques pendant la fin de semaine en raison du manque de temps en semaine. En effet, travailler de 8h à 16h, puis débuter notre second quart de travail à la maison pour la plupart d’entre nous, sans compter les tâches quotidiennes… il devient difficile d’insérer quelques minutes d’activité physique dans un quotidien déjà bien chargé.
Heureusement, les fins de semaine existent et nous permettent, pour la plupart, de bouger davantage.

Et pour couronner le tout, une étude récente menée par un groupe de chercheurs internationaux montre qu’en termes de longévité, le fait de faire de l’exercice physique seulement la fin de semaine permettrait de compenser le mode de vie sédentaire du reste de la semaine, à condition d’atteindre les recommandations de 150 minutes d’activité par semaine à intensité moyenne.
L’étude a analysé les habitudes d’activité physique de 350 978 Américains entre 1997 et 2013. En fonction de l’intensité, de la fréquence et de la durée des activités physiques, les sujets ont été classés comme inactifs ou actifs, et ceux du dernier groupe ont été classés comme « weekend warriors » (c’est-à-dire actifs uniquement la fin de semaine) ou comme actifs réguliers.
Les chercheurs ont découvert qu’il n’y avait pas de différence significative en termes de taux de mortalité entre les « weekend warriors » et les actifs réguliers, et que ces deux groupes avaient un taux de mortalité beaucoup plus faible que le groupe totalement inactif.
Selon Jonathan Stine, un médecin du sport américain, le nombre total de minutes d’activité physique effectuées par semaine est plus important que la fréquence des activités lorsqu’il s’agit des bienfaits pour la santé en général.

À prendre en considération
Si vous êtes adepte de la formule « weekend warrior » ou si vous envisagez de l’essayer, il faut prendre en compte quelques points.
Premièrement, si vous avez des objectifs élevés comme participer à un marathon dans deux mois, cette méthode pourrait ne pas être appropriée. En effet, non seulement vous risquez de vous blesser dans le processus, mais les chances d’atteindre votre objectif avec seulement deux sorties par semaine sont très faibles.
Deuxièmement, en lien avec le point précédent, les progrès sont beaucoup plus rapides lorsqu’on pratique une activité physique de manière régulière, et pas seulement la fin de semaine. Encore une fois, si vous avez des objectifs précis, vous mettez toutes les chances de votre côté en augmentant votre fréquence d’entraînement.
Troisièmement et enfin, le risque de blessures est beaucoup plus élevé chez les « weekend warriors ». En y réfléchissant, c’est tout à fait logique : passer d’une vie sédentaire à une activité intense le temps d’une fin de semaine peut causer un stress considérable sur votre corps dans la plupart des cas.
Nous vous recommandons donc, si vous avez une heure pour bouger le samedi et une heure le dimanche, de varier vos entraînements et même de les fractionner. Vous réduirez ainsi considérablement le stress sur votre corps tout en gagnant tous les bénéfices de l’activité physique !
Bon entraînement !