Avez-vous déjà entendu dire que la course est un sport «mental»? Ou encore que la course, c’est 99% mental?
Je trouve qu’il n’y a rien de plus faux.
On devrait plutôt dire que la course est un sport à 99% physique et que si deux personnes ont un physique égal, alors le côté mental prend 100% du dernier pourcent. Même chose avec votre objectif. Si vous avez un objectif qui nécessite 100% de vos capacité physiques, alors le mental devient extrêmement important, car vous ne pouvez pas vous permettre de vous relâcher. Par contre, si vous avez un objectif comme courir 5km en moins de 30 minutes, alors que votre corps pourrait le courir en 25 minutes, le mental n’a aucune importance.
Si le mental était 90% de la course à pied, je connais bien des coureurs qui courraient sous les 3h au marathon… et même plusieurs qui courraient tout près de 2h 😉
Cela étant dit, comment peut-on maximiser ce 1% si on veut absolument battre le voisin ou un temps spécifique? Voici quelques trucs :
1. Ayez un plan. Ça peut sembler un peu ridicule, mais je connais plusieurs coureurs qui partent leur épreuve et qui vont «y aller au feeling». Personnellement, si vous tenez à utiliser cette approche, je le ferais en deuxième moitié de course, surtout si vous faites de la longue distance.
2. Planifiez vos pensées. J‘aime séparer ma course en trois morceaux. Pendant la première moitié de la course, je me dit «relaxe, il en reste encore une bonne partie». Pendant le 3e quart de la course, je me dis, «augmente la cadence» et je joints cet objectif avec des mots comme «tu es léger». Pendant le dernier quart de la course, je me dis que «je suis fort, trop fort pour ralentir». Bon. Ça a l’air un peu ridicule comme ceci, mais si vous avez des petites phrases préparées d’avance, vous avez plus de chance d’être capable de passer au travers des situations difficiles pendant votre compétition.
3. Visualisez votre course. Lorsqu’il avait 9 ans environ, Michael Phelps s’est fait dire par son coach de se visualiser entrain de faire une course chaque soir avant de s’endormir et chaque matin en se levant. On dirait que ça a payé! Vous pouvez aussi utiliser la visualisation à votre avantage. Essayez de visualiser votre course, quels seront les moments difficiles, les moments faciles et comment vous aimeriez vous sentir. Ça ne sert à rien de vous imaginer entrain de faire un marathon à 3 minutes au kilomètres, mais si vous vous imaginez régulièrement entrain de faire une bonne course, cela deviendra une habitude.
Sur ce, bon succès à tous ceux qui feront une compétition dans les prochaines semaines!
Directeur général du Groupe Défis, fondateur du Défi Entreprises et co-fondateur d’Altterre.
J’adore tout ce qui touche l’activité physique et la santé globale.
Détenteur d’un baccalauréat en Kinésiologie de l‘Université Laval
Diverses formations par La Clinique du Coureur
Programme Émergence de l’École d’Entrepreneurship de Beauce
Programme National de certification des entraîneurs Niveau 2 en badminton
Programme National de certification des entraîneurs Niveau 1 en haltérophilie
Merci !!!
Daniel, pour le point 1 le plan : on fait quoi à la 1ere moitiée si c’est pas au feeling? 😉 merci pour ces trucs!!
Bien d’accord avec le point numéro 1 , mais les points 2 et 3 n’est ce pas des préparation plus psychologique que physique? Donc la course à pied est un sport physique mais avec une préparation psychologique !!
Y a-t-il des bases scientifiques ou sur les chaussures à prioriser ou éviter pour un marathon. Si on court des plus petites distances (12-20km) sans problème avec un certain type de chaussure, y a-t-il lieu de changer selon des critères en particulier? (ex: je cours avec des Merrell Bare Access 3,). merci.
Les chaussures plus légères te permettent d’aller plus vite. C’est claire scientifiquement. Si tu t’entraînes graduellement, il n’y a pas de chaussures auxquelles tu ne pourrais pas t’adapter.
Merci pour la réponse! et bravo pour ton site…
C’est dur de faire des quarts quand on divise sa course en tiers 😉 Je ris, mais je ne me moque pas !!
Haha, bien vu! Je ne sais pas comment exprimer cela. Mais en gros, vu que la première moitiée est la plus facile, c’est 1 seul bloc. Ensuite, le 2e bloc, c’est de la moitié jusqu’au 3 / 4 et le 3e bloc, du 3/4 à la fin. Je sais pas si c’est juste moi, mais je trouve que mentalement, chacun des blocs utilisent autant d’énergie… 🙂