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You are here: Home / Course à pied.ca / Quel est l’impact de la température sur les performances en course à pied?

Quel est l’impact de la température sur les performances en course à pied?

par Daniel Riou, 23 Comments, 23 juillet 2015

Article mis à jour le 8 juillet 2020

C’est un fait reconnu, les gens courent plus lentement lorsqu’il fait chaud. Pour comprendre ce phénomène, je vous suggère de lire l’article suivant : « Pourquoi est-ce plus difficile de courir par temps chaud? »

Dans cet article, je vais plutôt tenter d’illustrer l’étendue de l’influence de la température sur nos performances à la course.

Impact de la température sur les performances lors d’un marathon

Une étude intéressante a été effectuée sur les résultats de course de six marathons (Paris, Londres, Berlin, Boston, New York et Chicago) entre 2001 et 2010. Au total, cette dernière a dénombré 1 791 790 résultats.

Quelle est la température idéale pour courir?

En bref, l’étude démontre que la température idéale pour courir un marathon est autour de 3 degrés Celcius si vous êtes dans le premier percentile des coureurs (le 1% le plus rapide du marathon, autour de 4 minutes par kilomètre), alors que la température idéale est de 6 degrés pour le coureur médian (celui qui termine exactement au milieu du peloton, autour de 6 minutes par kilomètre).

Pour les plus visuels, vous serez certainement intéressé par le tableau ci-dessous. Vous pouvez y constater les pourcentages de perte de vitesse en fonction de la température pour les hommes et pour les femmes, en fonction de la vitesse des participants.

facteur_de_ralentissement_en_fonction_de_la_température

Deux choses me « sautent aux yeux » dans ce tableau :

  1. La température idéale est plus froide que celle que j’aurais imaginée
  2. La température idéale est plus froide pour les coureurs plus performants, ce que je n’avais pas anticipé

Le deuxième point est attribuable au fait que les coureurs plus rapides doivent développer une plus grande puissance pour courir à une vitesse plus élevée. De ce fait, cela entraîne une augmentation considérable de leur température corporelle. Ainsi, le corps, ayant besoin d’évacuer le « surplus» de chaleur, réussira à effectuer cette opération plus facilement s’il fait froid.

Quel impact a la température sur la masse des participants?

Pour comprendre concrètement le résultat d’une chaleur plus intense, voici les courbes qui démontrent le pourcentage de participants qui terminent la course en fonction du temps. D’abord, vous remarquerez que les résultats sont représentés par une courbe en forme de cloche toujours à peu près identique. Cependant, vous remarquerez sûrement que les marathons du haut (Chicago 2002 et Paris 2002) se sont déroulés dans une ambiance froide, alors que les marathons du bas (Chicago 2007 et Paris 2007) se sont déroulés dans une ambiance chaude.

An external file that holds a picture, illustration, etc. Object name is pone.0037407.g002.jpg
Distribution of performances: example of men’s performances distribution for Chicago (in 2002: T°C = 5.4°C; and in 2007: T°C = 25°C); and Paris (in 2002: T°C = 7.6°C; and in 2007: T°C = 17.4°C).

Dans les graphiques du bas, la courbe est davantage vers la droite, car la température élevée a ralenti la majorité des participants.

Évidemment, la température n’est pas le seul facteur qui influence la performance, toutefois, c’est un facteur important. Pour minimiser les effets néfastes d’une température élevée sur votre temps de course, il est vivement suggéré de vous entraîner à la chaleur si, par exemple, votre objectif de course se déroule dans une ambiance chaude.

Si vous êtes à la recherche d’un record personnel, choisissez un événement printanier ou automnal, car les courses estivales se prêtent moins à la performance.

Bon entraînement!

Catégories : Filed Under: Course à pied.ca

About Daniel Riou

Détenteur d'un baccalauréat en Kinésiologie de l'Université Laval, mon objectif est de contribuer à rendre le monde plus actif.

Voici comment :

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Diverses formations par La Clinique du Coureur
Programme ''Conscience d'Affaire'' de la Chambre de Commerce de Québec (en cours)

Reader Interactions

Comments

  1. Gino Gauthier says

    23 juillet 2015 at 10 h 56 min

    Ce que je remarque aussi est une plus grande dispersion autours de la moyenne (écart-type) quand la température est plus chaude comme si la résistance à la chaleur était plus différente chez les individus.

    Répondre
    • Richard Hachem says

      24 juillet 2015 at 17 h 41 min

      Sûrement parce qu’une grande chaleur décuple les risques (psychologiques et physiologiques), donc disperse les résultats. La résistance est aussi différente avec ceux qui étaient adaptés et ceux qui ne le sont pas et possiblement d’autres détails comme la tenue vestimentaire qui devient un facteur (chandail mouillé qui s’alourdit vs singlet ultra mince).

      Répondre
    • Richard Hachem says

      24 juillet 2015 at 17 h 41 min

      Sûrement parce qu’une grande chaleur décuple les risques (psychologiques et physiologiques), donc disperse les résultats. La résistance est aussi différente avec ceux qui étaient adaptés et ceux qui ne le sont pas et possiblement d’autres détails comme la tenue vestimentaire qui devient un facteur (chandail mouillé qui s’alourdit vs singlet ultra mince).

      Répondre
    • Pascale says

      24 juillet 2015 at 18 h 08 min

      Il y a la grandeur et le poids (IMC) qui jouent aussi. Plus tes volumineux, plus tu es affectés par la chaleur. C’est brièvement dans cette étude mais il y a des études dispo juste pour cette élément.

      Répondre
      • Pascale says

        24 juillet 2015 at 18 h 09 min

        Cet élément… Pu*** de correcteur. 😉

        Répondre
  2. Pascale says

    23 juillet 2015 at 14 h 51 min

    Et moi je remarque d’abord que les femmes sont beaucoup plus touchées! Wow. Et je l’ai appris à mes dépens fin juin dernier, lors d’un marathon à 24 degrés de moyenne (même pas de nuage). La 3e heure de la course, bang, un mur de chaleur. Je savais que la chaleur ralentissait à effort égal (j’aime les stats aussi. ;)) mais jamais autant que ça.

    Excellent résumé des effets sur la performance que vous avez fait là. Merci.

    Répondre
    • Pascale says

      23 juillet 2015 at 14 h 58 min

      Oh! Mais je vois que c’est complètement différend pour le coureur médian… quoique je ne suis pas non plus dans la première, ça prendrait en fait une catégorie du milieu. 🙂 Mais bref, les femmes élites ne sont pas affectées du tout au même %? Ça me surprend la différence.

      Répondre
      • Richard Hachem says

        24 juillet 2015 at 11 h 30 min

        P1 (1%) féminin à chicago 2007 représente top 100, tous les temps sous 3h21. Ça doit jouer avec les résultats, mais les stations d’eau sont tombées à sec dans ce marathon, mais peut-être pas affecté P1. Pour la comparaison homme-femme, je ne crois pas que le graphe ci-haut montre la performance des hommes, aucune mention de ce que la ligne de couleur différente représente, peut-être une façon de moyenner. Mais dans l’article un autre grahpique montre la variabilité entre P1 pour homme et femme, j’ai ajusté l’échelle, superposé les graphes et coloré femmes en rose, hommes en bleu si tu veux comparer, mais la courbe a l’air tellement approximée.

        Répondre
        • Pascale says

          24 juillet 2015 at 12 h 46 min

          D’abord merci Richard. Intéressent tout ça et essentiel finalement quand on court après un PB. 🙂

          Je viens de lire un peu plus l’étude (j’avais regardé ça vite hier parce que je l’avais fait au printemps dernier pour l’écriture d’un billet).

          Bon, de un, les graphiques que tu as superposés sont bien P1 (femme) et Q1 (homme) non? Sinon, suis contente de penser que je suis dans le P1, mais je pense que c’est une affaire d’eau comme tu dis et que je suis plutôt dans le Q1 dans l’ensemble des grands marathons.

          Mais hier j’ai tiré cette mauvaise conclusion H-F trop vite car je n’avais pas vu que la référence optimale n’était pas la même. C’est la première fois que je le regarde par sexe en fait. Dans tous les cas, je vais fouiller à savoir pourquoi la température idéale pour les femmes est plus élevée? Ça m’intrigue vraiment ça.

          Sinon, on peut pas mal conclure selon les courbes que:

          -Plus ton vo2max est élevé, plus ta performance sera meilleure en température fraîche.

          -En haut de 20 degrés, c’est là que ça fesse le plus.

          -Que les femmes sont encore 10% plus lentes que les hommes (ça varie pas tant entre P1, Q1 et Médian) mais ça n’a pas rapport avec la chaleur. 🙂

          -Qu’un marathon d’automne c’est tellement plus agréable. 😉

          -Que si l’humain veut briser le 2h au marathon, vaut mieux attendre 38F pour juste penser y arriver.

          -Et quoi encore?

          **
          Pour ceux qui aiment lire:

          La même étude mieux présenter ici je trouve: http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0037407

          Et ce document -Marathon sub 2h, les conditions- dans lequel il y a de l’info sur la température: http://rw.runnersworld.com/sub-2/

          Et un graphique génénal qui donne un bon coup d’oeil sur la température optimale et la dégradation de la performance.

        • Pascale says

          24 juillet 2015 at 12 h 50 min

          Oups:

          1) intéressAnt
          2) mieux présentÉE…
          3) généRal…

          Ben voyons je tape donc bien tout croche… c’est l’été. 😉 (désolée).

        • Richard Hachem says

          24 juillet 2015 at 17 h 35 min

          “Les graphiques que tu as superposés sont bien P1 (femme) et Q1 (homme)”
          Non c’est P1 femme (rose) et P1 homme (bleu). P1 veut dire le 1% et n’a pas de lien avec le sexe.
          “Plus ton vo2max est élevé, plus ta performance sera meilleure en température fraîche”
          Ça fait longtemps que j’ai lu Lore of Running, mais Noakes expliquait que la température n’affecte pas tant que ça la performance en tant que tel, mais que son effet est extrêmement désagréable. Donc le P1 et surtout les élites (haut VO2max) sont sûrement capable de mieux endurer la souffrance et se sont arrangés pour être mieux adaptés.
          “si l’humain veut briser le 2h au marathon”
          On pourrait construire une grande piste de 2000m pour aider le record, même avec ça, ce sera difficile.

        • Pascale says

          24 juillet 2015 at 17 h 54 min

          Hihi, je sais bien la signification de P1. C’est juste que dans l’étude, ce sont les 2 graphiques qu’ils ont juxtaposés.

          Et oui, on peut certainement s’entrainer à être plus résistant, ce que les élites ne manquent sans doute pas de faire.

          Pas fou pour la piste climatisée exprès pour un record!

        • Richard Hachem says

          24 juillet 2015 at 18 h 31 min

          Ah c’est moi qui s’est trompé, c’était bien P1 femme et Q1 homme!

  3. Gilles Wilmart says

    24 juillet 2015 at 15 h 31 min

    Comment sont calculés les % de perte de vitesse ? Je ne trouve pas du tout la même chose en utilisant les chiffres présentés.

    Répondre
    • Daniel Riou says

      26 juillet 2015 at 7 h 27 min

      Pour connaître la méthodologie utilisée, voici le lien direct vers l’étude : http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0037407

      Répondre
  4. Maxime Spido says

    26 juillet 2015 at 17 h 29 min

    Je suis totalement hors débat (très intéressant par ailleurs) mais dans le 4ème paragraphe le P1 est à 4mn/mile et les médians à 6mn/mile et non par km je pense. Merci pour l’étude !

    Répondre
    • Daniel Riou says

      28 juillet 2015 at 9 h 41 min

      C’est bien par km, je l’ai transféré en minute/km 🙂
      4 minutes par mile, ça donne un marathon en 1h45…

      Répondre
      • Maxime Spido says

        28 juillet 2015 at 10 h 08 min

        Effectivement pardon pour l’énormité, 4 mn/km me semblait peu pour “l’élite” qui court plus aux alentours de 03 mn/km mais représente en fait, je le réalise, bien moins que P1 en nombre d’athlète. Merci Daniel pour tout ça.

        Répondre
  5. Alexandre Emond says

    27 juillet 2015 at 13 h 33 min

    Merci Daniel pour cet article et la référence. Merci Pascale et Richard pour l’enrichissante discussion.
    Je fais deux observations :
    – Il y a beaucoup de variance et je vais vulgariser auprès des coureurs: “Un ralentissement moyen de 15 à 45 secondes par km (5 à 15%) entre 5C et 25C sur marathon”.
    – Les courses http://coursetransmontreal.com/ (130,60,42,21,10km, le 7 novembre) se déroulent environ à 5C, c’est fun!

    Répondre
    • Jibé Saxl says

      21 septembre 2015 at 16 h 16 min

      Il faut egalement tenir compte du taux d’humidite. Plus c’est humide (>60%), plus grande est la difficulte car nous evacuons la chaleur en suant aussi. Il y a un indicateur qui permet de le voir. J’en conclus que finalement hier c’etait pas si ideal que ca a Montreal. Et nous avons quand meme bien profite d’une belle course 🙂

      Répondre
    • Jibé Saxl says

      21 septembre 2015 at 16 h 16 min

      Il faut egalement tenir compte du taux d’humidite. Plus c’est humide (>60%), plus grande est la difficulte car nous evacuons la chaleur en suant aussi. Il y a un indicateur qui permet de le voir. J’en conclus que finalement hier c’etait pas si ideal que ca a Montreal. Et nous avons quand meme bien profite d’une belle course 🙂

      Répondre
  6. Sylvain Giguere says

    27 juillet 2015 at 18 h 40 min

    Est-ce que ça se peut que les femmes “premier percentile” et les femmes médianes aient été inversées dans le tableau? Car contrairement aux hommes pour qui le 1% a une température optimale moins élevée que la médiane, on dirait que c’est l’inverse pour les femmes..

    Répondre
    • Pascale says

      3 août 2015 at 20 h 40 min

      Exact. C’est l’explication la plus probable.

      Répondre

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