Une récente étude effectuée à l’Université de Calgary apporte des résultats intéressants dans le domaine de la chaussure de course. En effet, l’étude démontre que la fermeté de la chaussure a un effet sur les forces d’impact pendant la course. De plus, l’étude montre un lien potentiel entre la fermeté de la semelle intercalaire et la raideur observée de l’articulation de la cheville et du genou.
Dans l’étude, chaque coureur devait être testé avec trois chaussures identiques en tout point, sauf en ce qui a trait à la fermeté de la semelle. Ils devaient courir sur une plaque de force qui captait l’impact au sol et des capteurs visuels mesuraient la cinématique (l’étude des mouvements dans la foulée).
Les chaussures étaient assez traditionnelles. Pour voir une photo des chaussures, cliquez-ici.
Plus la chaussure était ferme, plus l’impact au sol était faible. Plus la chaussure était molle, plus l’impact au sol était fort.
Les chercheurs pensent que cela serait dû à l’augmentation de la raideur articulaire. Avec leur caméra, ils ont évalué à quel point les articulations de la jambe étaient «stiff» ou raides lors de l’impact. Plus la chaussure était molle, plus les articulations étaient raides. On peut donc penser qu’une chaussure ferme pourrait augmenter les comportements de modération d’impact.
Pour imager cela, vous pourriez imaginer que votre jambe est un peu comme un ressort. Plus vos chaussures sont molles, plus votre ressort est raide. Dans la présente étude, la jambe devient tellement raide que l’impact sur votre corps augmente.
De là à dire que des chaussures plus fermes pourraient prévenir les blessures, il y a une barrière que nous ne franchirons pas. En effet, il n’est pas clairement démontré que les forces d’impact ou que la vitesse de mise en charge verticale (vertical loading rate) est liée à une augmentation du risque de blessure.
Si vous désirez mon opinion, je pense que des chaussures très molles sont probablement néfastes pour la performance et la prévention des blessures. Les chaussures très molles sont surtout agréables à porter lors de l’essai, mais je suis à peu près persuadé qu’elles ne préviennent pas les blessures.
Je crois que tout repose sur la technique de course ainsi que l’entrainement de la personne à courir avec un type de chaussure.
Jusqu’à octobre 2015, je courais 1 à 2 fois 10 km/semaine. J’ai arrêté (arrêt pour permettre la guérison) à cause d’une douleur au tendon d’Achille. Un an et demi plus tard, j’aimerais m’y remettre… Que me conseillez-vous pour un retour en douceur?
Ce ebook : https://defis.ca/debutez-la-course-a-pied-en-confiance/
🙂
Toujours un sujet qui fait jaser! Moi, plus une chaussure est molle ou laisse une trop grande espace entre moi et la sensation de toucher le sol, plus j’ai de chance de foulée, surtout en trail.
Par contre, j’ai plus souvent de sensation de raideur aux chevilles avec des soulier plus ferme…. Comme quoi, il y a rien de parfait, surtout pas mes chevilles de verre 😃.
Mais ça, c’est juste moi 😉
*Chance de foulure dis-je*
Je serais curieux de connaître le gabarit des coureurs-testeurs et leur calibre.
Je pèse plus de 250 lbs j’ai beaucoup moins mal aux jambes après avoir couru avec des semelles absorbantes qu’avec des semelles fermes.
J’ai l’habitude de courir 5 et 7 km, 2 à 4 fois par semaine.