La science en faveur de l’entraînement en puissance, aussi appelé plyométrie, devient de plus en plus solide. Dans une étude parue récemment, les coureurs qui ont été soumis à un programme de plyométrie ont diminué leur temps de course de 3,9% sur 2,4km en 6 semaines.
3,9% en 6 semaines, c’est énorme. Plusieurs coureurs ne s’améliorent même pas de 3,9% en un an.
3,9%, c’est tellement une grosse amélioration que cela m’amène à me poser une question : est-ce qu’il ne serait pas bénéfique de placer la plyométrie en phase d’affûtage plutôt qu’en phase de préparation physique générale?
Je sais que c’est contraire à la mode actuelle qui dit qu’on devrait faire des entraînements spécifiques au fur et à mesure qu’on s’approche de la date de la compétition, mais je ne pense pas qu’un programme conventionnel serait en mesure de provoquer une amélioration de 3,9% pendant les 6 dernières semaines.
Ma crainte pour quelqu’un qui fait de la plyométrie en période de préparation physique générale serait que l’effet positif de la plyométrie sur la performance ne soit dilué par les sessions d’entraînement qui s’en viennent. Ne vaudrait-il pas mieux garder le type d’entraînement le plus efficace pour la fin?
Malheureusement, je n’ai pas de réponse à cette question!
– note ajoutée le 10 octobre –
Comme plusieurs l’ont mentionné la plyométrie peut provoquer des blessures, surtout pour un coureur qui n’en a jamais fait ou qui n’y est pas habitué… Pour éviter de risquer ainsi de compromettre la compétition pour laquelle vous vous entraînez depuis longtemps, l’idéal serait peut-être de débuter la plyométrie dès la période de préparation physique générale et de garder de la plyométrie tout au long du programme d’entraînement. Un bloc un peu plus poussé de plyométrie pourrait être effectué dans les 6 dernières semaines.
Pour ceux qui aimeraient avoir des idées pour un programme de plyométrie adapté, consultez cet article.
Directeur général du Groupe Défis, fondateur du Défi Entreprises et co-fondateur d’Altterre.
J’adore tout ce qui touche l’activité physique et la santé globale.
Détenteur d’un baccalauréat en Kinésiologie de l‘Université Laval
Diverses formations par La Clinique du Coureur
Programme Émergence de l’École d’Entrepreneurship de Beauce
Programme National de certification des entraîneurs Niveau 2 en badminton
Programme National de certification des entraîneurs Niveau 1 en haltérophilie
Dans une étude parue récemment, est-ce possible d’avoir la source de la publication ?
Le lien est dans l’article 🙂 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23838975