Lecture de 509 mots
Y’a des jours où tu fais de la fièvre.
Y’a des jours où le ciel t’aspire. #poésie
Y’a des jours où ça fait mal.
Y’a des jours où ça te soigne.
Y’a des jours où le sol t’aspire. #poésie
Y’a des jours où tu cours pour fuir la maison.
Y’a des jours où un verre de terre chien te terrorise.
Y’a des jours où tu cours avec un sourire étampé dans l’visage.
Y’a des jours où tu souffres.
Y’a des jours où tu te sens invincible.
Y’a des jours où tu croises des amis que tu n’avais pas vu depuis longtemps.
Y’a des jours où un klaxon te fait sursauter.
Y’a des jours où tu as l’impression de courir dans un jouet de hamster (le petit animal s’en sort très bien malgré tout).
Y’a des jours où tes écouteurs tombent toujours.
Y’a des jours où tes souliers sont tes meilleurs amis.
Y’a des jours où tu rates ton mini-saut sur le trottoir (AVOUE!!!!)
Y’a des jours où une ampoule te dérange du début à la fin.
Y’a des jours où l’effet de l’endorphine ne fonctionne pas.
Y’a des jours où ta cadence est au delà de ton objectif.
Y’a des jours où tu choisis le mauvais parcours.
Y’a des jours où tu aimes l’effet bronzage de la course.
Y’a des jours où c’est meilleur que le sexe café.
Y’a des jours où la sueur salée coule dans tes yeux. #lentilles
Y’a des jours où la course t’apporte plus que la santé.
Y’a des jours où la course vole du temps en famille et ça dérange.
Y’a des jours où le tissu de tes vêtements frotte …. un peu trop.
Y’a des jours où tu ne penses à rien.
Y’a des jours où tu penses trop.
Y’a des jours où tu prépares ta liste d’épicerie entre le 2e et le 4ième kilomètre.
Y’a des jours où tu oublies ta pilule d’allergies. Tu éternues 10 fois de suite au 3ième coin de rue.
Y’a des jours où tu manges trop avant de courir.
Y’a des jours où tu cours comme Super Mario à travers les obstacles. #nintendo
Y’a des jours où un caillou brise ton rythme et presque ta cheville.
Y’a des jours où tu es fatigué.
Y’a des jours où tu sais que tu aurais du manger avant de partir.
Y’a des jours où tu marches, même si ce n’était pas prévu.
Y’a des jours où tu cours sans ta montre polar.
Y’a des jours où tu ne marches pas même si c’était dans ton plan.
Y’a des jours où tu as peur de ne pas terminer.
Y’a des jours où tu performes.
Y’a des jours où tu as le goût d’en faire plus.
Y’a des jours où ton fils de 13 ans vient courir avec toi.
Y’a des jours où tu as froid.
Y’a des jours où tu as chaud.
Y’a des jours où une pente te semble interminable.
Y’a des jours où tu es profondément certain qu’une sortie de course est une métaphore de ta vie!
Y’a des jours comme ça.
Bonne Journée!
WOW – .. j’adore <3
Merci! Je me le suis imprimé pour le lire souvent!
Wow!! Merci pour cette belle poésie!!! Moi aussi, je l’ai imprimé même si on ne devrait pas mais je la relirai souvent c’est certain et je la partagerai avec des gens qui s’entrainent avec moi!!!!
Partagez Rachel, partagez! 😉
Bonjour,
merci ! et c’est trop vrai. Je pensais quand on court on est dans notre petit monde mais dans le fond, on partage tous les mêmes pensées et émotions… Merci.
C’est vrai Dao…et c’est vraiment lfun de savoir ca…:-)
Merci Hugo! il manque juste « Ya des jours où on se plante solide dans une course…comme ca vient de m’arriver 🙁
Mais non, au fond ca aussi c’est écrit au fond entre tes belles lignes…
Bravo
😉
Je suis contente de lire ça. Je me considère comme une petite coureuse (5 km aux deux jours et 3-4 10 km / année) et je pensais que ça n’arrivait qu’aux « petits coureurs » ces moments doute. En fait, je croyais que les « grands coureurs » étaient toujours « gonflés à bloc », toujours focussés.
Ah ah ! Qui vous dit que je suis un «GRAND» coureur?
Et j’suis convaincu qu’on a les mêmes inquiétudes que les champions olympiens!
Bonne journée!
De toute beauté! Moi aussi je copie ça, c »est trop beau! Comme quoi vivre c’est ça. Merci Hugo! Super Hugo!
Texte à partager!!!
Est-ce que ceux qui ne cours pas vont me comprendre mieux ou encore moins?!?
C’est une excellente question, Gaby!
J’ai le goût de vous répondre qu’ils vont comprendre, mais jamais à 100%.
L’effet de l’endorphine mêlé aux réflexions, quand on est seul, c’est quelque chose de difficile à expliquer pour nous. Normal que les gens qui ne courent pas ne comprennent pas tout. Et c’est parfait comme ça. Tant mieux si ça leur donne le goût. Chose certaine, c’est que l’endorphine ne s’achète pas à l’épicerie et c’est très bien ainsi!
Bonne journée!
J’adore et je vais partager à mes collègues pour les moments de doute.
merci
C est la description à coeur ouvert d un coureur et tellement vrai 😉