Sources d’inspiration – Joan Roch, le « fou » équilibré

Un poil rebelle, Joan Roch se fout de la victoire, de la performance et des sacro-saintes méthodes d’entraînement. Lui, ce qui l’intéresse, c’est l’aventure, c’est d’aller toujours un peu plus loin et de prendre le temps de boire une bière en cours de course si l’occasion se présente. La saison dernière, il a enchaîné six ultras dans la joie, les douleurs et la bonne humeur, sans se blesser, et sans sacrifier sa famille sur l’autel de la passion. Rencontre avec un coureur sans complexes, qui vise l’équilibre, mais si possible dans la boue.

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Dans le milieu de la course à pied, le jeune homme de 42 ans aux cheveux longs ondulés est connu comme le loup blanc. Une épreuve en marge de l’Ultimate XC de Saint-Donat, dans la région de Lanaudière, porte même son prénom depuis l’année dernière : La Petite Trotte à Joan. Elle lui ressemble. Elle est atypique, longue (120 km), ultra difficile (montagnes, pistes de ski, marécages, toute la patente), conviviale (obligation d’avancer en équipe de deux ou trois), généreuse (les participants doivent soutenir une cause humanitaire), et, surtout, sans chrono. C’est l’organisateur de l’événement, le charismatique Dan Desrosiers, qui lui a offert ce cadeau parce qu’il avait été le premier en deux ans à aller jusqu’au bout de ce parcours jugé « diabolique » en 2014. Un ultra-trail à moustiques où le nombre de participants est limité à trente.

Ironiquement, avant les honneurs, Joan Roch avait subi les foudres de Daniel Desrosiers. « La première fois que je lui ai parlé, c’était pour le disqualifier après le 60 km, en 2012 (il avait terminé 7e sur 96 partants), a confié l’organisateur. J’avais jugé qu’il était trop dangereux de courir sur mon parcours avec des chaussures minimalistes, presque pied nu, et je les avais interdites. Quelques jours après la course, il s’était vanté sur son blogue d’avoir porté des minimalistes. Je ne pouvais pas laisser passer ça. »

Dan Desrosiers a donc appelé le contrevenant pour lui dire sa façon de penser. « C’est comme ça qu’on est devenus amis, a-t-il ponctué en se marrant. Ça vous donne une idée du personnage! Bien des coureurs se seraient offusqués. Pas lui. Il n’a aucun intérêt pour la gloire. Il se fout de se planter, il n’y a pas d’orgueil derrière ça. Saint-Donat, c’est l’aventure, c’est une course de passion, d’adrénaline. Joan est à l’image de tout ça. C’est pour ça qu’on s’est entendus instantanément lui et moi. »

Ces traits de personnalité, on les retrouve à toutes les pages de son livre, qui arrive ces jours-ci en librairie. Le titre, « Ultra ordinaire », le définit parfaitement, selon Dan Desrosiers. Parce que c’est un gars qui fait des trucs peu communs, c’est vrai, mais sans jamais perdre pied avec la réalité et sans se prendre pour un autre.

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Transport alternatif

En racontant pourquoi et comment il s’est mis au jogging il y a une dizaine d’années, lui qui n’était pas capable de courir plus de 2 km sans être essoufflé au début, il s’adresse à un large public, en démystifiant la course à pied, sans pour autant la sacraliser. Lui qui va chaque jour au travail en courant depuis quatre ans, à raison d’un demi-marathon quotidien hiver comme été, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, il donne une approche utilitaire de la course à pied, accessible à la plupart des gens en santé, sans le moindre souci de performance, en se contentant de faire confiance à son corps et à ses sensations.

Et à travers ses récits de course au long cours, tous originaux, bien écrits, passionnants, enrichissants et drôles, il montre que la course lui permet, aussi, de s’évader, de voyager, de partir à l’aventure, en se découvrant lui-même. Il nous conte avec originalité ses exploits à travers la planète, tout autant que ses échecs cuisants, toujours avec le souci de s’adresser au profane ébahi et au coureur invétéré.

Le bouquin nous fait aussi partager sa quête personnelle. « Ce qui me motive, c’est de savoir jusqu’où je suis capable de me rendre, de connaître mes limites, explique-t-il. Pour l’instant, je ne les ai pas trouvées. L’année dernière, je suis parvenu à courir les 250 km qui séparent Québec de Montréal d’une traite. C’est ce que j’ai fait de plus long jusqu’à présent. Ma limite se situe donc au-delà de ça. Je vais continuer à chercher, tout simplement, en expérimentant, en tentant des trucs pas forcément confortables »

« On est dans une société où on se cherche des héros, alors quelqu’un comme Joan inspire beaucoup de monde, souligne Daniel Desrosiers. Il ressort comme un marginal, mais ce n’est pas le cas. Aux États-Unis, les coureurs ont des habitudes similaires. »

Adaptabilité

Depuis quelque temps, l’histoire de Joan a fait le tour des médias. Et, bien sûr, il est souvent décrit comme un « fou », comme « le freak qui court tout le temps », pour reprendre les mots de l’animateur Maxime Cloutier, la semaine dernière, sur les ondes d’Ici Radio-Canada Première. Malheureusement, cette description simpliste et caricaturale vient contredire son approche. Lui ne court pas pour les paillettes, il court pour aller d’un point A à un point B, et ce mode de transport alternatif lui a permis au bout du compte de franchir plusieurs fois la barre symbolique des 5000 km annuellement. Autrement dit, en se transportant, il s’entraîne, sans empiéter sur tout le reste. À l’exception des fins de semaine de compétition, il passe tous ses week-ends avec sa conjointe et leurs trois jeunes enfants.

« Nos références sont nulles dans le monde moderne, souligne Joan. 160 km, les gens trouvent que c’est énorme, mais la réalité, c’est qu’on est déconditionné. On s’est sédentarisé, mais le corps humain a une capacité d’adaptation phénoménale. Franchement, je ne suis pas si entraîné que ça. Huit heures de course à pied par semaine, ce n’est pas exceptionnel. »

« Je ne dirais pas que c’est normal, moi non plus parce que la plupart des gens ne font pas ça, mais pour les athlètes de haut niveau, c’est monnaie courante de courir 160, 180 km par semaine, souligne le kinésiologue Daniel Riou, fondateur de Course à pied.ca. Le plus important, c’est la constance. C’est favorable à la performance. Courir ou faire du vélo pour aller au travail, quand c’est possible, c’est une excellente solution pour être plus actif. Je ne pense pas que tout le monde pourrait faire ça du jour au lendemain, mais pour les gens qui habitent près de leur emploi, c’est réaliste. Et puis, c’est plus facile pour le corps de courir une distance en deux fois comme le fait Joan Roch, il y a moins de risques de blessure et une meilleure répartition du stress mécanique. »

« Joan n’est pas extrémiste, il est jusqu’au-boutiste, affirme son ami de l’Ultimate XC. Et en plus il est intelligent, parce qu’il essaie toujours d’atteindre l’équilibre avec sa vie de famille. » Ce à quoi l’intéressé a rétorqué avec le sourire qu’il est parti sur de mauvaises bases cette année en allant à Hong-Kong fin janvier, puis bientôt en Australie (mai), sans sa femme, comme l’exigeait le « deal » qu’ils ont passé ensemble.

Zénitude

À ses débuts, comme la plupart des coureurs compétiteurs, Joan prenait le temps d’étudier les parcours des courses sur lesquelles il s’alignait. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, il aime se laisser surprendre et ne rien anticiper. La veille de prendre l’avion pour participer à la première course au programme du championnat du monde d’ultra-trail (Ultra Trail World Tour) à Hong Kong, fin février, il assurait n’avoir aucune idée de ce qui l’attendait. « Je sais que ça fait 100 km, c’est tout, a-t-il dit le plus sérieusement du monde. Le reste, je verrai bien quand j’y serai. Ça ne sert à rien que je m’en préoccupe, je réglerai les problèmes un à un quand ils se présenteront. »

Et il n’a pas été déçu. Il est arrivé avec treize heures de décalage et très peu de sommeil au compteur, et il s’est élancé sur les sentiers forestiers hongkongais étonnamment bitumés dans des conditions météo dantesques. Son habitude de courir tous les jours quoi qu’il arrive lui permet de ne pas capoter quand vient le moment de faire face à ce genre de galères. La ligne d’arrivée passée, il est revenu aussi sec à Montréal et a repris le chemin du boulot en courant dès le lendemain. Tout ce qu’il y a de plus normal, pour lui.

« Une vie trop réglée entraîne du stress inutile, affirme-t-il. Or, dans un ultra, on vit forcément des hauts et des bas. Il suffit de s’ajuster. Ceci dit, je ne m’inquiète pas, parce que je me fous du temps que je vais mettre. Je veux simplement finir. »

Dans un autre registre, à la fin du mois de février, Joan est allé courir le Pentathlon des neiges sur les Plaines d’Abraham à Québec, commandité par MEC, dont il est l’un des ambassadeurs. Il avait dit oui, alors qu’il ne savait même pas skier. Le week-end précédent, il a donc suivi son premier cours de ski de fond à vie. Joan Roch, c’est un peu ça. On ne va pas dire qu’il y est allé pour se prendre une claque, mais disons que cette possibilité lui a probablement donné de la motivation pour se prouver que ça demeurait à sa portée. Et il a réussi. Il a fini bon dernier à l’épreuve du ski, qu’il juge « démoniaque », mais ce qui compte, au final, c’est qu’il y soit parvenu, et avec du plaisir en prime.

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L’entraînement, ça m’emmerde

Joan n’est pas un adepte de l’entraînement dans les règles de l’art. En fait, il n’aime pas aller courir simplement pour s’entraîner. « Ceux qui ont besoin d’une structure, c’est correct, mais moi, ça m’emmerde. À moins d’être un athlète olympique, l’entraînement structuré, ça ne sert à rien. Structurer un loisir, ça n’a aucun sens. »

S’il ne déteste pas l’idée qu’il inspire des gens et qu’il leur donne l’envie d’être plus actifs, ça s’arrête là. « J’aime partager ce que je sais faire et comment je le fais, mais je ne veux pas donner de conseils ou de leçons à qui que ce soit. Je préfère dire : “J’ai une expérience, la voilà.” »

Dans son bouquin, vous ne trouverez aucun conseil générique, mais de l’expérience chaotique en veux-tu en voilà, et des photos, plein de photos prises avec son téléphone intelligent chemin faisant, en courant.

Minimalisme

Il a commencé ses allers-retours en 2012. L’idée, c’était d’apporter ses affaires au travail en voiture afin de courir le plus léger possible. « J’avais déjà un bon niveau de coureur quand je me suis lancé », explique-t-il. J’ai constaté que cela ne m’épuisait pas et que, même si je pensais être bon, je m’améliorais. Je me suis sans cesse adapté pendant trois ans. Le corps s’adapte de façon admirable. La preuve, je ne me suis jamais blessé. »

« Ma préparation m’offre la possibilité d’essayer des trucs que je ne pourrais pas me permettre si j’étais conditionné par un entraînement spécifique, se félicite le coureur de Longueuil. Je peux donc expérimenter des trucs qui n’ont jamais été faits. C’est un privilège. »

Comme de fait, dans l’euphorie du projet de départ, Joan est, d’une pierre deux coups, passé aux chaussures minimalistes, sans faire la moindre transition. « J’ai ressenti des petites douleurs au talon d’Achille et ici ou là, mais rien de bien méchant, se souvient-il. Un jour, j’ai croisé Blaise Dubois (le patron de la Clinique du coureur, un physiothérapeute pro-minimaliste), il m’a regardé avec de grands yeux écarquillés. »

« Il a été radical, affirme le physio. Tout le contraire de ce que je dispense comme conseil. Quand on veut passer aux souliers minimalistes, il faut idéalement s’astreindre à une transition super progressive. »

L’athlète, un peu j’m’en-foutiste sur les bords et réfractaire aux protocoles qui lui font perdre son temps, ne regrette pas d’avoir « switché » du jour au lendemain. En tout cas, il affirme que ce changement technique a « tout transformé » chez lui, à commencer par la musculature de son bas du corps. « Le stress mécanique s’est mieux réparti, et j’en ai ressenti les bienfaits sur la durée ».

Blaise Dubois estime que Joan est un cas à part, « un coureur atypique qui fait des ultras sans préparation spécifique sans jamais faire de week-end choc, à part en compétition. »

« Je ne recommanderais pas ce qu’il fait, mais de toute évidence, ça fonctionne très bien, puisqu’il ne se blesse pas, alors que plus de la moitié des coureurs se blessent tous les ans statistiquement, ajoute ce professionnel reconnu dans le monde entier. Son entraînement reposant sur une logique de répétition, son corps s’habitue et tolère la quantité de stress mécanique qu’il s’impose. »

Le physiothérapeute note aussi que, s’il doit avoir «une très bonne biologie à la base», «c’est toute sa vie qu’il a restructurée», en changeant progressivement des affaires, comme son hydratation (il boit moins) et son alimentation (il mange seulement deux fois par jour, le midi et le soir). Dans ces deux derniers cas, son corps s’adapte également, de sorte qu’il est moins demandant et qu’il n’entre pas en détresse en cas d’épisodes de carence.

C’est aussi l’avis de la nutritionniste Stéphanie Côté. «Il a effectué des changements progressifs, et son métabolisme s’est adapté graduellement», a commenté l’auteure de «Nutrition sportive – 21 jours de menu» à la lecture du chapitre que Joan consacre à son alimentation dans son livre. Au-delà de la théorie de la nutrition du sport, «le corps est une formidable machine qui s’adapte. Il peut devenir très efficace à utiliser l’énergie en réserve sous forme de gras dans le muscle et d’autres parties du corps lors d’épreuve de longue et ultra longue durée à intensité modérée. En bref, il est à l’écoute de son corps, c’est excellent. Il fait ses essais lors d’entraînements, ce qui est primordial pour avoir le moins de mauvaises surprises possible lors de courses. Son poids est stable et son énergie constante, ce qui sous-entend qu’il a trouvé une recette qui semble lui convenir. Il continue d’être à l’écoute, comme il le dit lui-même, et à s’ajuster au besoin, sans privation et sans interdit, c’est ce qu’on souhaite.»

« Les règles qu’il s’impose sont vraiment intéressantes, reconnaît Blaise Dubois. Joan est un exemple pour la science, dans le sens où il ne fait pas ce qu’on lui dit qu’il faut faire, mais qu’il y va en fonction de ses contraintes, à l’intuition et aux sensations. Il contredit l’intellectualisation de la course à pied, et ça lui donne raison. »

Si 100 000 personnes font ce qu’il fait, quelques-uns feront un peu mieux, mais la majorité fera moins bien, croit Daniel Riou. Il a une meilleure condition que la moyenne. En course à pied, il faut considérer le talent génétique, ce qu’il est possible de faire sans entraînement, et lui, il doit avoir une bonne génétique. »

Le kinésiologue estime par ailleurs que pour être capable d’enchaîner de grosses courses, comme des ultra-trails, « il faut être capable de ne pas se mettre trop de pressions. La psychologie y est pour beaucoup. »

Le mental, la clé

Depuis qu’il s’est mis à la course, Joan Roch a vécu une évolution en trois phases de son niveau mental.

« La première phase, c’est celle des abandons, explique-t-il. Le plus souvent parce que je n’avais plus envie de courir. Statistiquement, j’ai en moyenne abandonné un ultra sur deux. »

« La deuxième phase, c’est celle du déclic, en 2013, aux 100 miles de Virgil Crest (État de New York). Toutes les conditions sont réunies pour que j’abandonne, mais je vais au bout. Après coup, je me suis rendu compte que je n’ai jamais pensé à l’abandon en 161 km. Ça ne m’a pas traversé l’esprit. Je me suis concentré sur le mal, de ravitaillement en ravitaillement, j’ai géré mes problèmes au fur et à mesure qu’ils arrivaient, sans anticiper les suivants. Avant Virgil Crest, j’appréhendais chaque ultra, en me répétant chaque fois que je m’embarquais encore dans quelque chose qui allait me faire mal. » Après Virgil Crest, il savait qu’il vivrait de mauvais moments, mais qu’il serait capable de les surpasser.

Australie, UTMB et Tor des Géants

Après trois ans d’apprentissage de ce régime de course à environ 5000 km par an, dont il n’a jamais dévié, il s’est dit « OK, là, mon corps est prêt à recevoir un entraînement structuré ». Il n’a rien changé à sa méthode, mais il s’est inscrit à beaucoup plus de grosses courses. Il a ainsi enchaîné et terminé, en 2015, six ultras en cinq mois, soit 1033 km et près de 35 000 m de dénivelé positif [Massanutten Mountain Trails — 167 km, La Petite Trotte à Joan — 120 km, Vermont 100 — 161 km, Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB) — 170 km, Québec-Montréal — 250 km, et la Diagonale des fous (Grand Raid de la Réunion) — 165 km].

« Au Massanutten (État de la Virginie), pour la première fois, j’avais bien dormi avant la course. Je n’ai plus jamais eu peur ensuite. Même quelques mois plus tard, à l’UTMB, j’étais relax. » Et les résultats ont suivi.

Son entraînement quotidien, adopté pour optimiser sa vie familiale, a entraîné un bouleversement global. Ses demi-marathons quotidiens lui ont permis de bénéficier d’un volume d’entraînement digne de l’élite et de s’aligner sur des courses difficiles, qui lui ont appris à tuer la peur. Il a su transposer à la maison ce qu’il a appris de lui dans des conditions extrêmes. Or « avoir trois enfants, c’est comme courir un ultra », blague-t-il.

Il cultive désormais une forme de « détachement », « à ne pas confondre avec de l’indifférence, a-t-il pris la peine de préciser. Essayer de tout contrôler, c’est risquer d’avoir des déceptions. »

Après le Honk-Kong 100 en février, Joan s’envolera en mai en Australie pour courir l’Ultra-Trail Australia, l’une des cinq courses majeures inscrites au calendrier de l’Ultra-Trail World Tour, puis il enchaînera l’UTMB et le Tor des Géants, une course de 330 km en Italie, qui lui permettra de repousser encore un peu ses limites.

Il rêve aussi de parcourir le sentier des Appalaches, long d’environ 3500 km, comme l’a fait récemment le légendaire Scott Jurek. « La question que je dois me poser, c’est : “comment organiser un tel périple? Avec les enfants, pourquoi pas, mais il se pourrait qu’ils trouvent ça un peu long. Or, la famille doit être au cœur de tout, ça doit être un projet commun. Aujourd’hui, ça me semble irréaliste, mais un rêve demande parfois de la patience.”

Cet homme n’est clairement pas fou. Il aime juste les défis, et l’équilibre.

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Fiche :

Joan Roch
Franco-Québécois
42 ans (né le 20 décembre 1973)
Spécialité : ultra-marathons et ultra-trails

Références:

-1ère place, Bromont Ultra (QC, CAN), 2014 (165 km, 22h09′)
-1ère place, Ultimate XC (QC, CAN), 2014 (120 km, 19h40′)
-3e place, 1er Master et 1er Solo, Vermont (VT, USA), 2014 (161 km, 16h10′)
-3e place, 1er Master, Massanutten (VA, USA), 2015 (167 km, 22h13′)
-3e place, Virgil Crest (NY, USA), 2013 (161 km, 25h40′)
-10e place, TransMartinique (FRA), 2014 (136 km, 21h10′)

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Nicolas Fréret
Nicolas est journaliste, coureur, traileur et entraîneur certifié. Avec Course à pied.ca il fait le lien entre ses activités professionnelles et sportives, en mettant en lumière des personnalités inspirantes du monde de la course à pied.

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