Où ? Quand ? Quoi ? Comment ? mais surtout pourquoi ? Cette fameuse question à 1000$ que l’on préfèrerait parfois ignorer… Pourquoi on fait ce qu’on fait, pourquoi on est ce qu’on est ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Quelles sont les raisons derrière nos choix de vie. On commence tous à courir pour différents motifs et il en existe pas de meilleures que d’autres pour nous permettre de faire un premier pas. Toutefois, il s’avère qu’un certain type de motivation est plus efficace pour faire perdurer certains choix et les transformer en habitude de vie. Il s’agit des motivations intrinsèques.
Le concept psychologique de la motivation existe depuis de nombreuses années bien qu’il ne portait pas ce nom à l’époque. Il était présent entre autres chez les philosophes qui s’intéressaient à l’origine du désir et la recherche du bonheur. Depuis le milieu du 20e siècle, époque où le terme motivation est apparu, le concept gagne en popularité et de nombreuses recherches sont faites et continuent de se faire sur le sujet. La motivation est définie comme étant ce qui pousse quelqu’un à agir, à poser un acte, à adopter un comportement. C’est un élément déclencheur qui détermine également l’intensité, le degré d’investissement et la durée de l’action déclenchée. La motivation dite intrinsèque provient de soi et à trait au plaisir, au bien-être, au sentiment de satisfaction ressenti. À l’opposé, une motivation extrinsèque se produit dans le but d’obtenir une réponse, une conséquence qui est extérieure à soi telle qu’obtenir une récompense, éviter une punition. L’un n’exclut pas l’autre. Il est tout à fait normal quand on éprouve du plaisir à faire quelque chose de vouloir se dépasser et de se fixer des objectifs tel que l’amélioration de son temps, de viser une place au podium, etc.
Sur ces informations, je vous invite à vous arrêtez un instant et à prendre le temps de vous poser cette question : Pourquoi est-ce que je cours ? Personnellement, je cours parce que ça me permet de revenir à moi, je cours parce que je me sens bien pendant et après, je cours car j’aime ça et j’éprouve du plaisir à le faire. Je ne vous cacherai pas qu’il y a des jours où je ne me sens pas bien ni pendant ni après l’entrainement et que le plaisir n’est pas au rendez vous. Ces journées-là, je me demande pourquoi je cours et je me rappelle à quel point cela peut être agréable et à cet instant, j’ai hâte à la prochaine fois.
Tellement pertinent de se questionner sur nos choix de vie car nous ne sommes pas des robots. Vos articles sont vraiment excellent.
Bonjour,
Même si j’ai déjà couru à pied,
à 62 ans, 2500 km en 59 jours de suite,
à 64 ans, 5280 km en 121 jours de suite,
à 66 ans, 6221 km en 160 jours de suite,
à 68 ans, 50 marathons sur piste en 50 jours de suite, don 8 fois en dessous de 4h, à partir du 30e Marathon.
à 68 ans, 400 km en 10 jours de suite,
à 71 ans, 1620 km en 44 jours de suite,
à 72 ans, 2734 km en 88 jours de suite,
à 72 ans, 350 km en 10 jours de suite.
à 74 ans, mon 3e grand défi 2018, c’est, traverser la Belgique de part en part (16 parts) en courant à pied plus ou moins 2500 km en moins de 90 jours de suite.
Tout cela, c’est pour vous expliquer, que même avec mon expérience de plus de 200.000km à pied depuis 1968, dons plus de 570 Marathons, toutes les bonnes idées sont toujours là bienvenues.
Michel Drygalski,
Marathonien de l’Extrême,
Président de l’ASBL Courir à Pied Pour le Don d’Organes.
Vous êtes vraiment impressionnant et inspirant. Et vous possédez une bonne constitution physique pour réaliser tout cela. Et SURTOUT une mentalité exceptionnelle pour ne jamais abandonner, arrêter!
J’ai commencé à courir à 58 ans, je fais 5 à 8 km, selon mon humeur, et j’en suis bien fière…. quand même! Mais ce que vous faites est remarquable, bravo!
Johanne Fillion
Très bon article qui fait réfléchir.