J’ai récemment passé beaucoup de temps en compagnie de jeunes enfants. Cela m’a permis de mettre en perspective ma relation avec l’échec, avec l’orgueil et avec mes peurs. Ce qui m’amène aujourd’hui à vous parler de la zone de confort et je l’espère à vous faire reconnecter avec l’enfant qui est en vous. Le lien entre les deux vous semble peut être tiré par les cheveux mais vous rappelez vous de votre enfance ? Avez-vous observé le comportement d’enfants dernièrement ? Que font ils ? Ils apprennent. Ils sont constamment exposés à de nouvelles situations, de nouveaux concepts. Ils apprennent par essai-erreur. Ils font des tentatives, parfois ils réussissent, parfois ils échouent ou se trompent, puis, ils recommencent et s’améliorent, pour finalement en faire quelque chose d’acquis. Ils créent ainsi petit à petit leur zone de confort. Vient un temps où si l’on ne fait aucun effort, les nouvelles expériences se font nettement plus rares. On s’établit alors dans une routine et notre zone de confort cesse de s’agrandir. En vieillissant on devient plus frileux face aux changements. On aime surtout se sentir compétent et valorisé dans ce que l’on fait et ce sentiment est généralement présent lorsqu’on se retrouve dans des situations que l’on a déjà vécues. Par conséquent, nous demeurons constamment dans notre zone de confort.
Définissons d’abord que qu’est une zone de confort. C’est un environnement, un contexte, une attitude qui nous est familier, que ce soit positif ou négative, et dans lequel on se sent en contrôle. Le concept de la zone de confort ne vient pas seul, il est accompagné de deux autres zones complémentaires. Imagine toi que la zone de confort c’est la pupille de ton œil. Ton iris représente l’une des deux autres zones soit celle de l’apprentissage. Le reste de ton œil, la partie blanche, c’est la zone d’inconnu, généralement appelé zone de panique ou selon une perception différente, la zone de magie. Exposée à plus de lumière ta pupille prend de l’expansion. Même chose pour ta zone de confort par rapport à de nouvelles expériences.
Dans l’univers de la course à pied, la zone de confort est tout ce que ton corps se sent à l’aise de faire, car il s’adapte très rapidement et enregistre les mouvements répétitifs. Cela peut être de parcourir un 10 km ou de sortir courir pour 30 minutes à un rythme modéré. La zone d’apprentissage est représentée par les éléments de nouveautés dans un programme d’entrainement tel que un changement de surface, un changement de rythme, d’intensité, une augmentation de la distance du parcours, l’ajout d’exercices pour aller chercher de la flexibilité ou de la force musculaire. La zone de magie c’est ce qui se produit lorsqu’on entame de nouveaux apprentissages, soit l’augmentation de ses performances, mais également la découverte sur soi. On réalise qu’on peut faire plus que ce que l’on pense et cela se répercute également dans les autres sphères de notre vie. Il est possible que l’on réponde mieux aux changements, qu’on ait une meilleure estime de soi-même et une meilleure gestion de ses peurs.
Est-ce qu’il existe des personnalités prédisposées à s’aventurer plus aisément en dehors de sa zone de confort ? Je ne suis pas experte, mais je dirais que oui, toutefois c’est quelque chose qui s’apprend, c’est un exercice abstrait, mais plus on le fait et plus cela devient facile et bénéfique. Avez vous maintenant envie de répliquer ce comportement inspiré de votre enfance ? Je vous invite à écouter cette vidéo de vulgarisation sur le concept de la zone de confort. Je l’ai trouvé informatif et amusant.
Excellent sur tous les plans. Personnels et professionnels.
Leçons pour évoluer et avancer tout le temps.
Course à pied ou course vers le progrès, c’est indissociable.
Merci pour cette leçon! C’est chouette!
J’ai adoré cet article et ce vidéo qui sont totalement en ligne avec ma vision des choses. Je vaisa partager avec mes proches, c’est certains car pour certains d’entre eux je semble tomber dans une zone de danger…ils ne comprennent pas, mais ce vidéo va aider j’en suis certaine!! Merci
Inspirant, merci beaucoup!